L'histoire de la Guadeloupe

-3000 av JC : Quelques vestiges archéologique témoignent d'une présence humaine à cette époque.

300 après J.C : Venu du bassin de l'Orénoque (Vénézuela), les indiens Arawaks, peuple au moeurs pacifique s'instale en Guadeloupe Les Arawaks vivent de pêche et d'agriculture.

Amérindiens

VIIIème siècle : Ce sont les indiens Caraïbes qui débarquent en Guadeloupe.
Peuples guerrier ils déciment les Arawaks, bien qu'originaire des mêmes contrées.
A cette époque on nomais la Guadeloupe "Karukéra", en indiens Caraïbes " l'île aux belles eaux ".

Le 3 Novembre 1493 : Lors de son deuxieme voyage, Christophe COLOMB aborde les côtes de l'île de la Désirade, puis celles de Marie-Galante et, pour finir par celles de la Guadeloupe. Il l'a baptisé "Guadeloupe", en souvenir du nom d'un monastère espagnol d’Estrémadure.

Au court du siècle qui suivit la découverte de la Guadeloupe. Les Espagnols tentèrent en vain de conquérir la Guadeloupe et furent repoussés par les indiens Caraïbes.

1515 : Une petite flottille, commandée par Juan Ponce de Lléon, partit de Cadix, pour coloniser la Guadeloupe. Il débarqua plusieurs personnes qui s'empressèrent d'enlever des femmes; ils furent tué par les indiens. Découragé, Ponce de Léon leva l'ancre pour l'île Saint-Jean.

1518 : Un navire français fit naufrage sur les côtes de la Guadeloupe. Les marins furent accueillis et traités avec hospitalité. Il vécurent seize mois dans l'île.

1635 : Liénard de L’Olive et Duplessis d’Ossonville débarquent en Guadeloupe à la Pointe Allègre.
Ils mènent une guerre acharnées contre les indiens Caraïbes et prennent poscessions de l'île aux belles eaux le 28 juin 1635.
Ses deux hommes étaient mandatés par la Compagnie des Îles d'Amérique. Cette organisation marchande française avaient été créé sous l'impulsion du Cardinal de Richelieu.

Le 4 Avril 1640 : Le capitaine Aubert est nommé gouverneur de la Guadeloupe, par la Compagnie des Îles d'Amérique, en remplacement de l'Olive.

Le 1er Octobre 1642 : La Compagnie des Îles d'Amériques créa une charge d'intendant général. Le pouvoir civil commença à prévaloir sur le pouvoir militaire, avec l'arrivée de juges dans la colonie.
Cette même année, Charles Houël, seigneur de Petit-Pré, fut envoyé en mission en Guadeloupe. Il fut frappé par les avantage de l'île. Le gouverneur Aubert, lors de leurs échanges, lui fit part de son projet, de frabriquer du sucre et d'en tirer une fortune.
Ce projet suscita chez Houël, l'appat du gain. Il entreprit de bénéficier de cette affaire et de s'arroger cette fortune.

Le 1er Avril 1643 : Charles Houël est nommé gouverneur de la Guadeloupe, avec la direction des établissemments du sucre. Il fonde la ville de Basse-Terre. C’est à cette époque que l'économie s'oriente vers la culture de la canne à sucre.
C'est aussi à cette époque que les premiers esclaves Afriquains arrivent sur l'îles pour répondre aux besoins importants de main d'oeuvre qu'implique la culture de la canne à sucre.

Le 25 février 1645 : La Compagnie des Îles d'Amérique nomme Noël Patrocle de Thoisy, gouverneur-général de l'île de Saint-Christophe. Il fut repoussé par le gouverneur en place, De Poincy.
Il dut s'installer en Guadeloupe en attendant.

Le 29 Avril 1646 : De Thoisy promulge une déclaration du roi établissant dans chaque île une justice souveraine.
Furieux de la présence prolongée de de Thoisy, Charles Houël leva une révolte contre lui.
Noël Patrocle de Thoisy dut rentrer en France.

Le 18 Octobre 1648 : Charles Houël prit possession des Saintes et le 8 Novembre, de l'île de Marie-Galante. Cette même année, il occupa également les îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy.

Le 4 Septembre 1649 : Par l'intermédiaire de son beau-frère, Boisseret, Charles Houël rachète la Guadeloupe et ses dépendances pour 73000 livres, payable en sucre et en argent. Louis XIV lui décerne le titre de Marquis de Guadeloupe.

1656 : A la suite du passage de plusieurs ouragans destructifs, et par la pression des maîtres blancs hâtés de recouvrer la productivité de leur domaine.
La première révolte des esclaves se leva en Guadeloupe.
A sa tête, deux esclaves, Jean Leblanc, de Capesterre, et Pèdre, de Basse-Terre. Après de macabres exactions, ils furent capturés et suppliciés.

1664 : Colbert rétablit l’autorité royale en rachetent l’île à Charles Houël pour 123000 livres tournois. Il charge la Compagnie des Indes Occidentales de la mettre en valeur en leurs cèdant l'île aux belles eaux.
A cette époque, l'archipel de la Guadeloupe compte 3 bourgs important, 987 habitations, 21 églises et 109 sucreries et raffineries. Sa population s'élève à 11437 habitants dont 6413 esclaves (nègres, négresses, mûlatres et mûlatresses), 15 caraïbes, et 5009 blancs.

1668 : L'administration des colonies françaises vit intervenir un grand changement car la Guadeloupe passa sous la dépendance de la Martinique (Chef-lieu du Gouvernement-Général des Antilles).

1674 : La Compagnie est dissoute, l’île est désormait directement attachée au pouvoir royal et devient colonie du royaume.

1685 : Proclamation du Code Noir qui désormais régirat l'esclavage dans les colonies françaises. Au cours du siècle suivant, l'économie sucrière basée sur l'esclavage prospère.

Code Noir

XVIIIème siècle : Se siècle sera marqué par les guerres avec l’Angleterre pour la conquête des îles de l'arc Antillais.

1703 : Le dominicain Père Labat, premier historien de la colonisation, vient s'établir en Guadeloupe.

1717 : Les colons se révoltent contre l'octroi royale.

Le 18 Mars 1718 : Le gouvernement de la Guadeloupe fut attribué à de Moyencourt. A peine arrivé, le nouveau chef de la colonie voulut créer une nouvelle habitation. Bien que le commerce avec l'Angleterre fut interdit; il obtint la permission d'acheter 50 esclaves dans les colonies anglaises.

Le 3 Novembre 1719 : Le Gouvernement Royal, par lettre réprimanda de Moyencourt, qui n'agissait que pour ses propres intérêts.

1726 : Les esclaves se soulèvent à leur tour.

Le 21 Octobre 1727 : De Moyencourt est rappelé en France, sur des soupçons de contrebande.
Il fut remplacé par Giraud du Poyet, qui fut à l'origine des premiers fondements de la ville de Pointe-à-Pitre. Il s'engagea également au développement de la culture du café.

1728 : Le Gouverneur Giraud du Poyet créa l'établissement des lépreux de la Désirade.

1737 : Les esclaves affamés et souffrant se révoltent. La répression fut brusque et sans pitié, les meneurs furent pendus.

1738 : Un violent ouragan se déchaîne sur la Guadeloupe. Beaucoup d'habitants quittèrent le pays, lassés par des brimades de toutes sortes.

1745 : Naissance sur l'habitation des Palmiers, de Joseph Bologne, le Chevalier de St Georges.

Chevalier de Saint Georges

1748 : La lèpre cause d'épouvantables ravages sur la Grande-Terre.

1751 : Dans la nuit du 19 au 20 septembre, un ouragan s'abattit sur la Guadeloupe. Il mit le comble aux misères déjà patentes.
Les esclaves de plusieurs habitation de Marie-Galante s'insurgèrent contre les blancs.

Le 27 Décembre 1753 : Le chevalier de Mirabeau est nommé gouverneur de la Guadeloupe. Il prend ses fonctions dans une île désolée et affamée.

1754 : En cette année, on compte 10538 blancs et gens libres, contre 45653 esclaves, soit 56191 habitants.

1756-1763 : Guerre de Sept Ans.

1757 : De Mirabeau découragé par sa tâche, demanda à être relevé de ses fonctions.

Le 15 Janvier 1757 : Nadeau du Treil fut nommé gouverneur. Cette même année, fut déclaré la guerre entre la France et l'Angleterre.

Le 22 Avril 1759 : Les forces françaises capitulent face aux Anglais. C'est le début de l'occupation anglaise.

1760 : Un conseil de guerre est convoqué par le roi, pour juger les officiers de la perte de la Guadeloupe.

Le 15 Janvier 1761 : Nadeau du Treil est jugé coupable de lâcheté et d'incapacité et condamné à être dégradé. Il est reconduit en France pour y être emprisonné.

1759-1763 : La Guadeloupe est occupée par les Anglais. Ils font du port de Pointe-à-Pitre, un des ports les plus important des antilles.
Pendant cette période, la Guadeloupe eut deux gouverneurs anglais.
Le colonel Krumpt (1759-1760) et Sir Campbell Dalrymple (1760-1763).

1763 : La Signature du traité de Paris met fin à l'occupation anglaise.
La Guadeloupe et la Martinique sont restituées à la France.

1765 : Cette année fut marquée par la nommination du premier député, Jean-Baptiste du Buc, par la Martinique et la Guadeloupe.
Le créole martiniquais a aussitôt présenté au conseil du roi, un mémoire sur l'administration coloniale; qui fait référence à la première atteinte au système créé par Colbert.

Mars 1765 : Le comte de Nolivos est nommé gouverneur de la Guadeloupe.
Il prend ses fonctions avec des instructions conforment aux recommandations de député du Buc. Ce fut considéré comme un premier pas dan la voie du progrès.

1766 : Le nouveau gouverneur fit établir des voies de communications plus rapides entre la Grande et la Basse-Terre.

1767 : Tous les chemins de la colonie furent refaits et Nolivos ordonna le pavage des rues de la ville de Basse-Terre.

Le 6 Aout 1767 : Un ouragan accompagné d'un raz de marée s'abattu sur la colonie.

Le 20 Septembre 1768 : Une ordonnance royale réuni sous la dénomination du Gouvernement général des Île du Vent de l'Amérique, le gouvernement de Sainte-Lucie, de Guadeloupe, de Marie-Galante, de la Désirade, des Saintes, de Saint-Martin, de saint-Barthélemy, à celui de la Martinique.

Le 29 Novembre 1768 : Nolivos obtint son rappel et partit de la Basse-Terre.

1769 : Arrivée de la Martinique voisine, du Marquis Claude-François-Amour de Bouillé, nouveau gouverneur de la Guadeloupe. il ne laissa dans les mémoires qu'une romance créole :
"adieu grain d'or, adieu collier chou, doudou à moins kallé pâti, hélas ! cé pou toujou".

Aout 1771 : Le gouverneur de Bouillé quitte la colonie.

Le 18 Mars 1772 : Le chevalier de Dion est nommé gouverneur.

1775 : L'île obtient son autonomie vis-à-vis de la Martinique. Le Comte d'Arbaud est nommé Gouverneur de la Guadeloupe.

Le 9 Août 1777 : Une déclaration du Roi renouvelle l'interdiction d'amener dans le royaume aucuns noirs, mulâtre, ou autres gens de couleurs, de l'un ou l'autre sexe, sous peine de 3000 livres d'amende, et de renvoyer aux colonies les noirs et mulâtres qui se trouvent dans le royaume.

Le 9 Février 1779 : Un réglement fit interdiction expresse aux gens de couleur libres de s'habiller comme des blancs.

Le 6 Novembre 1782 : Une ordonnance du Roi vint interdire, aux curés et officiers public de qualifier aucunes personnes de couleur libres du titre de "sieur et de dame".

Le 12 Décembre 1782 : Le gouverneur d'Arbaud est nommé chef d'escadre, il est donc rappelé en France.

1783 : Le Vicomte de Damas est nommé gouverneur en remplacement du Comte d'Arbaud.

Le 27 Mai 1784 : Le Baron de Clugny est nommé gouverneur en remplacement du Vicomte de Damas. Cet aristocrate créole possédait des biens sur la Grande-Terre.

Le 20 Octobre 1784 : L'île de Saint-Barthelemy fut cédée à la Suède afin d'obtenir le droit de déposer des marchandises françaises dans le port de Gothembourg, et de les réexporter, sans payer de droits.

1784 : Le Baron de Clugny est accusé de contrebande par le biais, de la franchise du port de Saint-Barthelemy. Il est obligé de venir s'en défendre en France.

Le 7 Juin 1784 : Une Assemblée Coloniale est crée dans chaque colonies des Antilles. Elle est composée du Gouverneur, de l'Intendant, du Commandant en second, du Commissaire-général de marine, de deux député du conseil souverain, d'un député de chaque quartier, des députés des Îles dépendantes, d'un député de Pointe-à-Pitre, d'un député de Basse-Terre et, d'un secrétaire nommé à vie.
Les membres devaient être renouvelés tous les quatre mois.
C'était pour les colonies, une vrai charte constitutionnelle. Malgrés, qu'elle fut corrompue, par et au profit de l'aristocratie locale.

1789 : La Révolution Française fut accueillie avec le même enthousiasme qu'en France. Chose étrange à cette époque, les plus ardents révolutionnaires furent les planteurs. Ils pensaient obtenir le pouvoir de se gouverner, comme les colons anglo-américains.
En cette année historique, la Guadeloupe comptait 13712 blancs et affranchis et 89523 esclaves, soit 106593 habitants.

Le 8 Mars 1790 : Un décret donne aux colonies une autonomie quasi absolue.
Les Assemblée Coloniale ont une autorité presque souveraine. Ce décret n'est arrivé en Guadeloupe qu'en Mai de cette même année.

Le 27 Juillet 1790 : La Guadeloupe envoya cinq députés à l'Assemblée Constituante.

Le 29 Novembre 1790 : L'Assemblée Constituante, par décret, envoya quatre commissaires dans les îles afin de procéder provisoirement à leur administration et à leur organisation.

1791 : Les quatre commissaires arrivaient en Martinique, le 12 Mars 1791, sont vus par le Gouverneur de Clugny; qui parvint à obtenir leur confiance.
Son retour en Guadeloupe, est marqué par des excès de l'oligarchie locale et par la troupe. Quelques embryons de soulèvements d'esclaves, en Grande-Terre et à Marie-Galante, furent étouffés violement, avant même d'avoir manifesté quelconque exactions.

Le 25 Août 1791 : Les quatre commissaires débarquent à Basse-Terre.
Ils s'opposent aussitôt inutilement et infructueusement, au Gouverneur et à l'Assemblée Générale Coloniale. Trop attachés à leurs prérogatives créole, les membres de l'Assemblée Générale Coloniale, ne laissent aucunement appliquer les mesures pacifiques que sont chargés d'appliquer les commissaires.

Les 13, 15 et 29 Mai 1791 : Avant sa séparation, l'Assemblée Constituante décreta que les gens de couleurs, nés de pères et de mères libres, et ayant les qualités requises, jouiraient des droits des citoyens actifs et seraient admis comme les blancs, dans les assemblées paroissiales et coloniales.

Le 30 Septembre 1791 : L'Assemblée Constituante fit place à l'Assemblée Législative.

Le 24 Mars 1792 : L'Assemblée Législative émit un décret stipulant que l'on procéda sur le champ à la réélection des Assemblées Coloniale et des Municipalités et que tous les hommes libres de toutes couleur pourraient être admis à voter dans les Assemblés Paroissiales et seraient éligibles à toutes les places. Quatre commissaires furent nommés pour les Îles du Vent, avec le pouvoir de ramener l'odre et la paix par tous les moyens.

Le 11 Août 1792 : L'Assemblée Législative supprime la prime d'encouragement à la traite, accordée par le Roi Louis XVI, en 1784.
Le Général Collot fut nommé Gouverneur en remplacement de de Clugny, qui venait de mourrir.
Le Vicomte d'Arrot fit l'interim du poste.

Septembre 1792 : Suite à une fausse information venue de l'île anglaise de Mont-Serrat, annonçant que la royauté était rétablie en France.
L'oligarchie créole en place, qui avait pris fait et cause pour la révolution, dévoila ses vrais attaches, en jurant fidélité au Roi.
Mais en France, le Roi Louis XVI était enfermé dans la prison du Temple.
La frégate "La Calypso" fut envoyé en martinique afin d'y annoncer cet événement.
Les commissaires de l'Assemblée législative, peu de temps après avoir été rejeté par la Martinique, se présentent en Guadeloupe, où la réception fut la même. Ils n'ont d'autre choix que de séjourner à Saint-Domingue.
Quand La Guadeloupe et la Martinique apprirent la vérité, elles restèrent fidèles au monarque et contractèrent un pacte de protection mutuelle.
Elles envoyèrent chacune un député en France, avec pour mission de soutenir la royauté. Dubuc fils pour la Martinique et Clairfontaine pour la Guadeloupe.

Le 20 Septembre 1792 : L'Assemblée Constituante met fin à ses travaux. Elle est remplacé par la Convention le 22 septembre; qui proclame aussitôt la République.

Le 1er Décembre 1792 : Le capitaine Lacrosse chargé d'apporter aux Îles du vent, la nouvelle. Il ne peut débarquer en Martinique. Se détournant sur l'île de la Dominique, il y trouve de nombreux patriotes éxilés par le Gouverneur d'Arrot et l'Assemblée Générale Coloniale.

Le 10 et 13 Décembre 1792 : La Guadeloupe et la Martinique, par arrété, déclarèrent la guerre à la France Républicaine.
En Guadeloupe, il fut déclaré que quiconque délivrerait le message du capitaine Lacrosse serait passible de la peine capital.

Le 20 Décembre 1792 : A Pointe-à-Pitre, une foule hétéroclite partie du cours d'Ennery (Place de la Victoire) avec des soldats portant le drapeau tricolore, parcoururent les rues en réclamant que le drapeau tricolore soit hissé. La Municipalité se déclara immédiatement républicaine.
Le Gouverneur d'Arrot, à la tête de planteurs et de partisans vint attaquer Pointe-à-Pitre mais, il fut vaincu et n'eut d'autre chois que de se réfugier sur l'île de la Trinité.

Le 5 Janvier 1793 : Jean Baptiste Raymond Lacrosse, mandaté par l'Assemblée législative, débarque à Pointe-à-Pitre avec comme cornette au mât de sa frégate "La Félicité", un bonnet rouge. Fait historique, à son arrivéil sur la terre ferme, il se jeta au cou d'un nègre et lui donna le baiser fraternel. Sa présence succita dans la ville, un véritable élan de joie et de délire qui n'avait jamais eu lieu.
Lacrosse fit dissoudre l'Assemblée Générale Coloniale, qu'il remplaça par une Assemblée Générale Extraordinaire qu'il fit élire.

Le 6 Février 1793 : Le Général Collot débarqua pour occuper son poste de Gouverneur. De sa propre autorité, il adoucit les rigueurs de la révolution et se mit en opposition avec la jeune Assemblée Générale Extraordinaire en rappelant des émigrés royalistes. Sous sa protection, l'aristocratie reprit ses manoeuvres infamantes contre certaines parties de la population.

Le 4 Avril 1793 : Le capitaine Jean Baptiste Raymond Lacrosse quitta la Guadeloupe, satisfait de son travail.

Le 4 Février 1794 : La convention vote l'abolition de l'esclavage .

Le 21 Avril 1794 : Le Gouverneur Collot, capitule face au Général anglais Dunbas, qui s'empare de l'île. Cette invasion fut à l'instigation des planteurs ne pouvant concevoir l'abolition de l'esclavage et par ce fait, la perte de leurs privilèges.
Pour preuve de sa cruauté, Dunbas, à son débarquement sur les plages de Gosier, fondit sur le fort Fleur-d'Epée, occupé en majeur partie par des noirs et gens de couleur. Tous furent passés par les armes.
Les émigrés aristocrates rentrés en même temps que les anglais, usent des toutes les représailles contre les républicains et leurs ennemis.

Le 1er Juin 1794 : Le Général Dunbas mourut à Basse-Terre, la veille du débarquement français.

Victor Hugues

Le 2 Juin 1794 : Soulevement populaire contre l'occupant soutenu par les troupes venus de France avec les Commissaire de la Convention, Victor Hugues et Chrétien, et les généraux Cartier et Aubert.
Les commissaires proclament l’abolition de l’esclavage et, introduisent la guillotine.
Les Anglais tentèrent de reprendre la Guadeloupe mais aux prix de longues batailles capitulère le 6 Octobre 1794.

Le 26 Août 1794 : Thyrus Pautrizel, ancien maire de Basse-Terre fut admis à siéger à la Convention en qualité de représentant de la Guadeloupe.

Le 6 Octobre 1794 : Le Général Graham capitula au prix de nombreuses batailles sanglantes.

Le 27 Octobre 1794 : Victor Hugues fit occuper Marie-Galante par le citoyen Rameau et une troupe.

Le 11 Décembre 1794 : Les anglais avaient complètement quitté la Guadeloupe.

Le 6 Janvier 1795 : Le bataillon des Antilles arriva à Pointe-à-Pitre, parmi ses officiers le capitaine martiniquais, Magloire Pélage.
Victor Hugues fut rejoint par les commissaires Lebas et Goyrand.

En ce début d'année 1795, Les commissaires récupérèrent L'île de Saint-Eustache et Saint-Martin qu'ils restituèrent à la Hollande, ne se réservant que la partie française.

1796 : La Convention Nationale et remplacée par le Directoire. Victor Hugues et Lebas gardent leurs fonctions mais prennent letitre d'agent du Directoire.

Le 28 Septembre 1797 : La Soufrière entra en éruption.

Le 27 Octobre 1797 : Une loi décréta que la Guadeloupe et ses dépendances formaient un département divisé en vingt-sept canton dont Pointe-à-Pitre en était le chef-lieu.

Le 6 Janvier 1798 : Victor Hugues mis la Guadeloupe en état de siège, car l'ordre n'était plus assuré. Les colons envisageaient de livrer l'île, une nouvelle fois au anglais.

Le 22 Avril 1798 : Nouvelle éruption de la Soufrière.

Mai 1798 : Le commissaire Lebas dut rentrer en France, pour des raisons de santé.

Le 5 Juin 1798 : Le Général Desfourneaux fut nommé Agent Particulier du Directoire, en remplacement de Victor Hugues. Ce remplacement fait suite aux pressions des émigrés de la Guadeloupe, rentrés en France et le ralliement à leurs pressions du Général Pélardy.

Le 22 Novembre 1798 : Les Généraux Pélardy et Desfourneaux arrivèrent en Guadeloupe. Le remplacement de Victor Hugues par le Général Desfourneaux, succita un vive émoi dans l'île.

Le 2 Janvier 1799 : Victor hugues devenu simple citoyen résidait à Basse-Terre.
Sa présence dans l'île gênait les nouveaux dirigeants; il fut décidé par un subterfuge de le retenir sur un navire en rade de Basse-Terre et de le rapatrier de force en France.

Vers la fin de l'année 1799, le gouverneur Desfourneaux est tombé en disgrâce, par l'instigation de son ami Pélardy.
Pélardy mis en vigueur les lois des 25 Octobre 1797 et du 1er Janvier 1798. Ces lois reconnaissaient comme citoyen français les noirs et hommes de couleur......... exerçant un métier, une profession. Etait puni pour vagabondage et privé de ses droits de citoyen celui qui ne pouvait justifier de ses moyens d'existance........ .
Seul les gens sachant lire et écrire jouissait de leurs droits civiques.

Le 1er Septembre 1799 : Les citoyens Jeannet, Baco de la Chappelle et le Général Laveaux, sont nommés par le Directoire et confirmés par le Gouvernement Consulaire, en remplacement du Gouverneur Desfourneaux.
Ils arrivent en Guadeloupe en même temps que le Général de brigade Magloire Pélage et le chef de bataillon Louis Delgrès.

Le 20 Mars 1801 : Les troupes anglaises, commandés par l'amiral Duckworth s'emparent de l'île de Saint-Barthelemy.

Le 24 Mars 1801 : L'île de Saint-Martin tombe aux mains des anglais.

Le 19 Avril 1801 : Le gouvernement consulaire prit un arrêté, stipulant que les colonies seraient régies par trois magistrats, un Capitaine-général, un Prefet et un Commissaire de justice.
Le capitaine Lacrosse devenu Contre-Amiral fut nommé Capitaine-général.
Le poste de Préfet fut confié à Lescallier et, celui de commissaire de justice à Coster.

Le 29 Mai 1801 : Lacrosse débarque en Guadeloupe. Avec lui, la population noire verra ses droits et libertés de plus en plus réduits. Son atitude et ses agissements furent en opposition avec les valeurs républicaines dont il était animé en 1793.

Le 25 Juin 1801 : Lacrosse fait afficher sur les portes des municipalités, une proclamation, autorisant les émigrés (anciens royalistes) à rentrer sans conditions et leurs promettant d'être réintégrés sur leurs propriétés.

L'exaspération de la population de couleur était à son comble.
Lorsqu'un enchainement d'événements vînt contribuer au soulevement.
Le Général de Béthencourt mourrut le 5 Août 1801. Dans l'ordre hiérarchique, le commandement aurait dû être attribué au Général de brigade Pélage, mais Lacrosse réunit le commandement de l'armée à son autorité. A cette annonce, la troupe et la population commencèrent un soulevement. Lacrosse partit de Pointe-à-Pitre pour Basse-Terre; mais avant de partir, il chargea son chef d'état-major et le commissaire général de police de procéder à l'arrestation des principaux chef de couleur parmi lesquels le Général de brigade Magloire Pélage, le Capitaine Gédéon et le Capitaine Ignace.
Pélage pû s'échapper de justesse face au chef d'Etat-major venu l'arréter. Il se réfugia au fort de la Victoire, où se trouvait le Capitaine Ignace.
Ignace à la tête d'une compagnie de chasseurs de ligne anéanti la garde nationale blanche. Pélage et Gédéon, réussirent à contenir la hargne de la troupe.
Le chef-d'Etat-major, le commissaire général de police et le commissaire du gouvernement furent arrêtés et détenus par Pélage, au fort de la Victoire.
A son arrivée à Basse-Terre, Lacrosse mit la ville en état de siège, cassa la Municipalité et ordonna l'arrestation de tous les hommes de couleur qui lui parurent suspect.

Le 21 Octobre 1801 : Sur de fausse informations, Lacrosse déclare Pélage, hors la loi et, il se mit en marche vers Pointe-à-Pitre à la tête de la garnisons de Basse-Terre et de la garde nationale avec le soutient de pièces d'artilleries.

A Pointe-à-Pitre, le Général Pélage fit élire quatre commissaires civils provisoires, Messieurs Frasans, Danois, Delert et Pénicaut. Ils dépèchèrent auprès de Lacrosse, deux négociants, Messieurs Courtois et Mey, qui le rencontrèrent à Capesterre.
Lacrosse nia avoir été le commanditaire des arrestations arbitraires des principaux chefs de couleur et invita Pélage à le rejoindre à Petit-Bourg.

Le 23 Octobre 1801 : De retour à Pointe-à-Pitre, les négociateurs trouvèrent la ville, tout aussi agitée que lors de leur départ. Cette éffervescence était entretenue par l'arrivée massive de fuyards de la Basse-Terre, dénonçant les mesures hostiles de Lacrosse.

Le Général Pélage dû prendre des mesures de précautions contre un attaque de la ville.
Lacrosse par ses actes insensés, vit ses amis et soldats déserter et rejoindre Point-à-Pitre.
Sur proposition des officiers de couleur Ignace, Massoteau, Noël-Corbet, Gédéon, Palème, Prud'homme et Codou, Pélage fut nommé Commandant militaire de la Guadeloupe. Cette proposition vînt en garantie des idées de vengeance de Lacrosse, dont on ne pensait pas encore se passer.

Le 24 Octobre 1801 : Après d'âpres pourparler, Lacrosse se décida à rentrer à Pointe-à-Pitre. Il fut accueilli dans la joie par la population, qui croyait la paix revenue.
N'écoutant que son ressentiment, Lacrosse reçut avec mépris Pélage et les commissaires. Il leur adressa à tous les reproches les plus violents. Il exigea la démission de Pélage et de ses officiers, ainsi que le dépôt des armes de la troupe.
Ses paroles irritèrent tout le monde. Le lieutenant Codou à la tête des chasseurs noirs, pénétra dans la Commune où se tenait Lacrosse, baïonnette au canon prêts à tuer le Capitaine-général. Pélage et Gédéon firent barrage afin de préserver Lacrosse.
Les commissaire civils prononcèrent sa déchéance. Il fut conduit par Ignace et un escorte, au fort de la Victoire pour y être écroué.

Le 5 Novembre 1801 : Lacrosse est embarqué à bord d'un bâtiment Danois.
Il déclara dans un élan de joie; car il craignait que l'on attentat à sa vie, que Pélage était son libérateur. Il se réfugia à la Dominique pour y préparer sa vengeance, rejoint par le Préfet Lescallier et le commissaire de justice Coster.

Après le départ du Capitaine-général, les commissaires civils demandèrent à Pélage de garder le commandement. Il composa un nouveau Conseil qui prit le nom de Conseil Provisoire.

Le 10 Novembre 1801 : Afin de donner une légitimité au Conseil Provisoire, il invita tous les quartiers à voter et, de donner leurs avis sur la composition du nouveau Gouvernement.

Le 15 Novembre 1801 : Le Conseil Provisoire s'installa définitivement et exprima son attachement inviolable à la France.

Le 18 Novembre 1801 : Bonaparte remis des instruction au Général Leclerc, lui ordonnant de désarmer les troupes noires et d'arrêter leurs chefs afin d'imposer sa volonté.

Le 13 février 1802 : Le Général Sériziat envoyé de France pour remplacer le général de Béthencourt (mort en 1801), rejoint à la Dominique et y rencontre Lacrosse. Ensemble, ils s'emparent de Marie-Galante sans combattre.
Sériziat fit embarquer à bord de ses frégates, la compagnie noire composant la garnison de Marie-Galante, commandé par Lapoterie.

Général Richepance

Le 1er Avril 1802 : L'escadre du Généra Richepance appareille de Brest, pour reconquérir la Guadeloupe. Avec à son bord, les Généraux Dumoutier et Gobert et les chefs de bataillons Merlen, Cambriels, Brunet, Pillet et Gremier.

Les correspondances du Préfet Lescallier et du commissaire de justice Coster avec les blancs créoles, créèrent une scission entre les blancs et les noirs. On ne parlait plus de droit public mais de caste et de suprématie.

Le 6 Mai 1802 : Le Général Richepance et son escadre sont rejoins par le Général Sériziat et le Capitaine-général Lacrosse. Ils débarquèrent à Pointe-à-Pitre, dans une ville enclin de joie à leur venue.

Alors que Pélage préparait avec membre du Gouvernement provisoire, l'acueil de ces "frères". Richepance ordonna le branle-bas de combat à ses soldats.
Une délégation du Conseil Provisoire mené par le commandant Prud'homme vint saluer Richepance, qui les fit arrêter et les garda en otage.
Les premiers à toucher terre, furent les hommes de troupes qui se réunirent sur la place de la victoire.
Le premier officier de haut rang à débarquer fut le Général Gobert. Il fit renvoyer les quarante hommes d'escortes venus accompagner le Conseil Provisoire.
Pélage et ses hommes firent l'objet de mépris, d'humiliations et de dégoût, de la part de ces "frères".
Le second officier à débarquer fut le Général Sériziat, qui avait reçut pour ordre d'arrêter Pélage. Il préféra le garder à vue, à ses côté pour le moment.
Pélage emplit de joie, de voir cet officier lui montrer autant de considération, lui fit faire le tour de la ville et de ses défenses.
Pendant ce temps, les officiers et hommes de troupes de Richepance relevèrent tous les gardes noirs. La victoire était facile.
Le Capitaine Rougier ayant reçut l'ordre de Général en chef, d'occuper le fort de la Victoire par la force, fit avancer sa troupe au pas de charge. Le chef de bataillon Ignace, en poste au fort, repoussa Rougier hors du fort et se retira avec ses hommes, par une porte opposée et parti rejoindre Delgrès à Basse-Terre.
Ce qui eu lieu au fort de la Victoire, décida Richepance à se servir de Pélage, pour obtenir obéïssance des troupes noires.
Cette obéïssance, lui permit de désarmer la moitié de troupes noires et de les embarquer à fond de cale.
La Grande-Terre était perdue.
Richepance laissa les Généraux Sériziat et Dumoutier pour garder le passage de Rivière-Salée et maintenir l'ordre. Il se dirigea vers la Basse-Terre, à la tête de 930 hommes, avec les Généraux Gobert et Pélage ainsi que le chef de bataillon Merlen.

Colonel Louis Delgrès

Le 7 Mai 1802 : Le chef de bataillon Louis Delgrès reçut les première nouvelles alarmantes du Capitaine Noël-Corbet; qui lui raconta les humiliations subis par les régiments noirs à Pointe-à-Pitre.

Le 8 Mai 1802 : Dans la soirée, Ignace, Palème, Jacquiet, Dauphin, Codou et la troupe noire du fort, ainsi que des paysans recrutés dans les communes de la Basse-Terre, arrivèrent auprès de Delgrès.
Une réunion de tous les officiers de couleur eut lieu, il écrivirent une proclamation contre la venue de Richepance et de ses inntentions.

Le 9 Mai 1802 : Au petit matin dans le champ d'Arbaud, Le colonel Delgrès passa en revue toutes les troupes et leur adressa :
"Mes amis, on en veut à notre liberté. Sachons la défendre en gens de coeurs, et préférons la mort à l'esclavage."
et aux blancs de Basse-Terre, ils leur demanda de dépôser leurs armes et de se retirer ou de combattre s'ils le veulent à ses côtés.
Delgrès fit publier la déclaration, une heure avant que l'escadre de Richepance ne soit en vue. Elle embrasa la population de couleur, tous les hommes jurèrent de défendre et de triompher des soldats de Richepance.
"Vivre libre ou mourir" était leur cri de ralliement.

Le 10 Mai 1802 : Au matin, Louis Delgrès quitte son domicile, du 48 Grande-Rue du Fort, pour se rendre au fort Saint-Charles.
A midi, l'escadre de Richepance fut reçut par une décharge des batteries depuis la pointe de Vieux-Fort jusqu'à la batterie des Capucins.
Sous la conduite de Gobert et de Pélage, les troupes débarquèrent près du Baillif.
Les troupes de Delgrès se battèrent avec acharnement faisant dans les rangs adverses de lourdes pertes comme le chef de bataillon Brunet.

Le 11 Mai 1802 : Richepance attaqua le pont de la rivière de Pères tandis que Pélage et Gobert forçaient le passage de l'embouchure de la rivière.
A la fin de la journée, les troupes de Richepance occupaient une partie de la ville, tandis que Gobert et Pélage avaient pris position sur les habitations Bellevue et Belost.

Le 12 Mai 1802 : Au matin, Le colonel Delgrès donna des ordres pour attaquer simultanément Richepance dans les deux positions.
Cette bataille fut une des plus térribles.
Noël-Corbet, Doria et Sans-Peur furent chargés de de contenir Richepance sur ses positions, tandis que Delgrès et Ignace attaquèrent Gobert et Pélage, à Bellevue et Belost. Ignace retrouva face à lui, le Capitaine Rougierqui fut tué lors de la bataille.
Cette bataille fut le théâtre de l'arrivée de femme dans la bataille, elles galvanisaient les troupes et montraient autant de courages qu'eux.
Sériziat fut appelé en toute hâte par Richepance.

Le 20 Mai 1802 : Napoléon Bonaparte qui dirige la France et l'Empire colonial, rétablit l'esclavage et la traite des noirs conformément aux lois de 1789.
Ce même jour, les environs du fort Saint-Charles retentirent de coups de feux.
Pélage menait l'assaut. Cette attaque eut de très grave conséquences psychologiques sur les insurgés car, ils voyaient monter contre eux leurs anciens camarades, incorporés aux bataillons français. A la fins des combats, les soldats de Delgrès se retrouvèrent accablés de désespoir. Au soir de cette terrible journée, Delgrès et ses officiers se réunirent et décidèrent d'évacuer le fort le 22 mai.

Le 21 Mai 1802 : Les combats de la journée se cantonèrent à un feu de canonnade.

Le 22 Mai 1802 : Pélage mena l'assaut contre le fort, et enleva à la baïonnette, la position de Bisdarry.
A huit heures du soir, Delgrès et ses compagnons quittèrent le fort, par la poterne du Galion.
Les insurgés sortis du fort, de divisèrent en deux groupes; l'un monta vers Matouba, dirigés par Delgrès et l'autre vers le poste de Dolé, avec à sa tête Ignace.

Le 23 Mai 1802 : Pélage et Gobert se lancèrent à la poursuite des insurgés.
Ils attaquèrent le poste de Dolé, tenu par Palème et une centaine d'hommes.
Ils résistèrent jusqu'au dernier moment, puis se retirèrent dans les mornes de Vieux-Fort.

Le 23 Mai 1802 : Au matin à Basse-Terre, l'annonce de l'évacuation du fort Saint-Charles provoqua un grand contentement dans les rang de Richepance.
Dans la soirée, le chef de Bataillon Ignace, campa aux portes de Petit-Bourg. Il a couvert la distance depuis Basse-Terre, sabre au clair tout en rassemblant des hommes à la cause.

Le 24 Mai 1802 : Au matin, Ignace entre dans Petit-Bourg. il réquisitionna quelques embarquations de la commune et, les fit tirer jusqu'à la Rivière-Salée.
Ils ne purent franchir le détroit que dans la soirée pour se diriger vers Pointe-à-Pitre.
Pélage arrivé à Petit-Bourg dans la soirée avec Gobert, se jeta dans un canot pour mettre en place les défense de Pointe-à-Pitre.
Ignace établit sur l'habitation Belle-Plaine, à quelques kilomètres de la capitale commerciale; fut averti de l'arrivée d'une colonne mené par Pélage. Il du se rabattre dans le fortin désarmé de Baimbridge.
A Basse-Terre, la journée fut marquée par des actes de violences contre les gens de couleur.

Le 25 Mai 1802 : Au matin, Pélage mena l'assaut contre Ignace. Les insurgés les tinrent en respect jusqu'à l'arrivée de Gobert et de son artillerie.
A six heures du soir, Pélage et Gobert menèrent l'assaut; ils entrèrent par la porte de la Redoute. On compta 675 morts dont Ignace. Ils firent 250 prisonniers, hommes, femmes et bléssés confondus.

Les 26 et 27 Mai 1802 : Les 250 prisonniers furent éxécutés. Cent furent fusillés place de la Victoire à Pointe-à-Pitre, le 26 Mai et les cent cinquante derniers furent fusillés au lieu dit Fouillote.

Le 28 mai 1802 : Louis Delgrès était retranché dans la postion du Matouba.
L'essentiel de ses troupes étaient placées en sur l'habitation fortifiée Danglemont, protégée par ses deux rivières et d'une batterie de canons.
En ce jour, Richepance lanca l'attaque finale vers les cinq heures du matin, contre les quelques deux cents soldats de Delgrès, hommes, femmes et enfants compris.
La matinée de combats fut un enchainement de victoires et de défaites, d'exploits et et de bravoures pour les soldats de Delgrès.
Cette lutte de plus de dix contre un, ne devait prendre fin que vers les trois heures de l'après-midi.
Richepance fit donner le dernier assaut. Ses troupes combattirent à chaque pas des hommes n'ayant d'autre alternative que la victoire ou la mort. Les combattants du Colonel Delgrès se battirent jusqu'au dernier souffle de vie qui leur restait.
Delgrès décidé à ne sortir de la bataille que par un noble suicide, fit piéger l'habitation avec la poudre qui lui restait.
Delgrès et ses soldats, combattants héroïques, acculés sur la maison Danglemont, mirent le feu aux poudres et se firent sauter. Entraînant dans leur mort, un grand nombre d'officiers et de soldats français.
La Négresse Solitude, griévement blessée est capturée et, jetée en prison.

Delgrès, Ignace, la négresse Solitude, Massoteau, Nicolo, Kirwan, Dauphin, Jacquiet, Noël-Corbet, Palème, Gédéon, Codou, Claude, Jean-Charles, Grippon, Doria, Sabès et tous leurs camarades, compagnons, hommes et femmes, connus et inconnus, tous furent des héros et des martyrs de la liberté.

Le 16 juillet 1802 : La loi du 4 février 1794 qui avait abolit l'esclavage est abrogée par l'arrêté consulaire émis ce jour.
Extrait de l'arrêté : "La colonie de la Guadeloupe et dépendances sera régie à l'instar de la Martinique, de Sainte-Lucie, de Tobago et des colonies orientales, par les mêmes lois qui y étaient en vigueur en 1789".
La population esclave, à cette date s'élevait à 102989 personnes.

Le 5 Août 1802 : Lacrosse acceuilli en grande cérémonie par les chefs militaires, fut réintégré dans ses anciennes fonctions.

Le 3 Septembre 1802 : Richepance mourut sur l'habitation Lassale, près de l'habitation Danglemont, où périt le noble Colonel Delgrès.

Le 29 novembre 1802 : Au lendemain de son accouchement, la Négresse Solitude fut pendue.

Le 19 Février 1803 : Un arrêté met en vigueur dans les îles, le Code de la Louisiane. Un article de ce code interdit le mariage entre blanc et noir.

Le 8 Mars 1803 : Le général de division Ernouf fut nommé capitaine-général en remplacement de Lacrosse. Avec pour instruction de conduite de se montrer plus mesurer.
La relève de Lacrosse vînt en prévention. Suite à la perte de Saint-Domingue par le Général Leclerc. Celui-ci s'était acharné sur la population, qui se souleva en Septembre 1802.

Le 30 Mars 1803 : Un arrêté consulaire décréta que le Fort Saint-Charles où furent déposés les reste du général Richepance, porterait le nom de : Fort Richepance.

Le 16 Mai 1803 : Lacrosse s'embarque sur la frégate "le Didon" pour rejoindre la France.

Le 2 Juillet 1803 : Le Gouverneur Ernouf par ordre de l'Empire, ferma toutes les dettes anciennes des colons; qui en reprenant leurs biens, avaient également repris leurs dettes.

1804 : Le Gouverneur Ernouf permit à certains noirs et mulâtres llibres d'armer des embarqutions pour la course.

Le 1 Juillet 1805 : Le général de Kerverseau est nommé Préfet colonial.

Le 18 Avril 1807 : La Suède, par le Roi Gustave-Adolphe IV, rompit l'armistice à peine conclu avec la France. Le Gouverneur Ernouf profita de cette rupture pour envoyer deux navires de corsaires contre Saint-Barthelemy, comme représaille.

Le 22 Aout 1807 : Un arrêté Préfectoral condamne à 1620 francs, toute personne donnant asile à un esclave "Marron".

Le 22 Septembre 1807 : Début de la contruction de la deuxième église de Pointe-à-Pitre.

1808 : En cette année, la population esclave s'élevait à 122895 personnes.

Le 2 Mars 1808 : Les anglais s'empare de Marie-Galante sous le commandement du capitaine Pigot.

Le 31 Mars 1808 : La Désirade tombe aux mains des anglais. Cette prise activa en Guadeloupe, les travaux de fortifications et de défenses commandée par le gouverneur Ernouf.

Le 21 Aout 1808 : Le commandant militaire de Pointe-à-Pitre, Cambriels, tente de reprendre infructueusement Marie-Galante.

Le 14 Avril 1809 : Les Saintes sont attaquées par l'armada anglaise.

Le 17 Avril 1809 : Face à la suprémacie anglaise les Saintes capitulent.

Le 27 janvier 1810 : La Guadeloupe est attaquée par les anglais, au Gosier.

Le 30 Janvier 1810 : Une division anglaise débarque à Vieux-Habitants.

Toutes les forces anglaises se dirigent vers Basse-Terre et la position du Matouba, où le Gouverneur Ernouf coordonne les défenses. Les anglais furent guidés par certains colons, ce qui leur permit de contourner les protections du Matouba.

Le 6 Février 1810 : Le Capitaine-Général Ernouf signe la capitulation face aux anglais.

Le 23 Février 1810 : Le Gouverneur Ernouf et son état-major furent conduit en Angleterre.

Le Général Bekwith fut nommé Gouverneur, mais il fut rapidement remplacé par le Major-Général Carmichaël.

1811 : Le Vice-Amiral Cochrane est nommé Gouverneur de la Guadeloupe. Cette nommination fut une bénédiction pour les planteurs, car ce nouveau Gouverneur était un ami, d'un des leurs, monsieur de Vermont.

Le 26 Juin 1813 : Le Vice-Amiral Cochrane fut remplacé par le Major-Général Skinner. Ce dernier, ne parlant pas français, laissa l'administration de l'île aux planteurs.

Le 30 Mars 1814 : Le traité de Paris mit fin à la guerre entre la France et l'angleterre, et rendit la Guadeloupe.

Le 13 juin 1814 : Le général Eugène-Édouard Boyer-Peyreleau est nommé sous-gouverneur de la Guadeloupe par la Restauration.

Le 13 Juillet 1814 : Le Roi Louis XVIII nomme par ordonnance, le comte de Linois, gouverneur de la Guadeloupe.

1815 : Louis XVIII par l'article 73 de la charte constitutionnelle, rétablit les colonies dans les mêmes lois et réglements qu'en 1789.

Le 8 Février 1815 : Lord Castlereagh, au nom de l'angleterre, fit signer aux représentants français, ainsi qu'à d'autres représentants de divers pays, réunis au congrès de Vienne, l'abolition de la traite des esclaves, comme "contraire aux principes d'humanité et de morale universelle".

Le 3 Mai 1815 : La Guadeloupe est divisée par plusieurs courants de sympathies; le parti royal représenté par le Gouverneur de Linois, le parti anglais mené par les planteurs et le parti Bonapartiste conduit par le général Eugène-Édouard Boyer-Peyreleau. Les planteurs contactèrent le général Leith, commandant en chef des forces britaniques, à Antigues; afin qu'il vienne leur porter secours.

Le 15 Juin 1815 : La goëlette "l'Argile" envoyée par le Gouvernement impérial, vint mouiller à Basse-Terre; afin de rallier la Guadeloupe et la Martinique à la métropole.
Le Général Boyer, gouverneur en second de la Guadeloupe, fit pression sur le Gouverneur Linois pour qu'il reconnaisse le gouvernement impérial, mais en vain.

Le 18 Juin 1815 : Le Général Boyer, n'arrivant à rien, fit arrêter les principaux fonctionnaires de la colonie et séquestra le Gouverneur dans son hôtel de Basse-Terre.

Le 19 Juin 1815 : Le Gouverneur de Linois consentit à se rallier à l'empreur.

Le 6 Juillet 1815 : Les anglais s'emparèrent des Saintes.

Le 18 Juillet 1815 : Ils prirent Marie-Galante.

Le 10 Aout 1815 : La Guadeloupe tomba entre les mains anglaises. Le Gouverneur de Linois et le Général Boyer-Peyreleau furent mis en détention.

Le 16 Janvier 1816 : La Guadeloupe fut maintenue sous la protection de l'Angleterre, représentée par le Général James Leith.

Le 11 Mars 1816 : Le Comte de Linois et le Général Boyer-Peyreleau passèrent en conseil de guerre. De Linois fut acquitté des charges de désobéissance et de rébellion, qui pesèrent sur lui. Le Général Boyer-Peyreleau fut condamné à mort, mais sa peine fut commuée en vingt années de détention. Il fut libéré par grâce royale.

Avril 1816 : La Guadeloupe est rendue à la France par le traité de Venise.

Le 25 Juillet 1816 : Le Comte de Lardenoy est nommé Gouverneur et Administrateur de la Guadeloupe et de ses dépendances, par le Roi.
Le Colonel Vatable, qui se fut illustré en résistant pendant les événements de Juin 1815; fut élevé Baron et Maréchal-de-camp pour ses actes.

Le 1er Janvier 1817 : L'administration des Postes aux lettres est établit sur le même modèle qu'en France.

1818 : La situation agricole de la Guadeloupe est répartie comme suit :
Sur les 32437 hectares de terre mis en culture, 17567h sont affectés à la canne à sucre, 4988h pour le café, 69h pour le cacao, 3248h pour le coton et 6565h pour les plantes vivrières.

Le 18 Mars 1819 : Une Ordonnance royale interdit aux noirs de porter des chaussures.

Le 1 juillet 1821 : L'hôpital militaire de Basse-Terre fut inauguré.

Le 9 Septembre 1821 : Basse-Terre fut gravement touché par un violent ouragan.

Le 31 Octobre 1821 : Le culte catholique fur réorganisé, sous la direction d'un Préfet apostolique.

Le 1 Octobre 1822 : A Basse-Terre fut fondé le pensionnat de Versailles. Il était réservé aux jeunes filles riches.

Le 2 Avril 1823 : Le Contre-Amiral Jacob est nommé Gouverneur de la Guadeloupe, par ordonnance Royale.

Le 16 Septembre 1824 : Louis XVIII mourut, Charles X monta sur le trône de France.

Le 26 Aout 1825 : Un terrible ouragan s'abat sur la Guadeloupe et les îles voisines, dévastant particulièrement les villes de Capesterre, Pointe-Noire et de Basse-Terre.
La ville de Basse-Terre eut à dénombrer 900 maisons détruites et de nombreux édifices renversés.

Le 28 Février 1826 : Le Contre-Amiral des Rotours fut nommé Gouverneur de la Guadeloupe.

Le 10 Décembre 1826 : L'ordonnance du 5 Février, relative à l'autorisation d'importation dans les îles de certaines marchandises et de l'entrée de bâtiments étranger dans les eaux territoriales française, est mis en application. Permettant de ce fait, à la Guadeloupe de pouvoir commercer avec les îles voisines.

Le 10 Novembre 1826 : Une ordonnance Royale permit la création d'une banque à la Guadeloupe.

Le 28 Décembre 1826 : Nommination des premiers conseillers généraux.

Le 25 Avril 1827 : une prescription est faite aux tribunaux, d'agir sévèrement contre ceux qui se livrent à la traite.

1829 : Construction de l'église du Moule.

Le 31 Janvier 1830 : Le Gouverneur des Rotours est remplacé par le Général Vatable.

Le 9 Aout 1830 : Louis-Philippe prêta serment suite aux événements de Juillet; qui provoquèrent la fuite de Charles X, le 1 Aout.

Le 2 Novembre 1830 : L'affranchissement moral de la classe des gens de couleur libres est promulgué; abolissant les réglements qui leurs ôtaient les droits de citoyen, en les assimilant pleinement à la classe blanche.

Le 8 Juillet 1831 : Le Contre-Amiral Arnous-Dessaulsay fut nommé Gouverneur.

Le 17 Février 1832 : Les services de la colonie sont enrichis par la création des Comités d'hygiène.

Le 8 Mars 1832 : Une loi déclara libres, les noirs qui seraient trouvés à bord de navires négriers.

Le 12 Juillet 1832 : Une Loi simplifia les formalités pour l'affranchissement des esclaves.

Le 8 Novembre 1832 : Création des Chambres d'Agricultures.

Le 30 Avril 1833 : Par ordonnance royale, la France abolie les peines de la mutilation et de la marque des esclaves.

Le 29 Avril 1836 : Une ordonnance stipule qu'un habitant des colonies amenant en France, avec lui un esclave del'un ou l'autre sexe, celui-ci serait affranchi selon l'ordonnance du 12 Juillet 1832. La même ordonnance indiquait les noms et prénoms à donner à ces esclaves libérés.

Le 22 Mars 1837 : Le Commissaire-Général de la marine Jubelin est nommé Gouverneur de la Guadeloupe.

Le 11 Juin 1839 : Une ordonnance royale impose le recensement de tous les esclaves des colonies.

Le 12 Juillet 1839 : Un Guadeloupéen, Armand Barbes mène à Paris, un combat révolutionnaire pour l'émancipation de la Guadeloupe. Il est condamné à mort et gracié par Louis-Philippe, après avoir été à l'origine de la tentative de coup d'État, le 12 mai 1839. Il voit sa peine commuée en travaux forcés grâce à l'intervention de Victor Hugo.

Le 15 Juin 1841 : Le Capitaine de vaiseau Gourbeyre débarqua à Basse-Terre, afin de prendre les fonctions de nouveau Gouverneur.

Le 8 Février 1843 : Un tremblement de terre secoue l'île et un incendie détruit Pointe-à-Pitre faisant environ 3 000 morts.
L’ère industrielle est amorcée par la reconstruction de l'île. Les deux premières usines sucrière font leur apparition.
Le maire de Canal, Faujas de Saint-Fond, rapporte que dans l’intérieur de la campagne 28 moulins à vent ont été totalement renversés, 20 autres sont à démolir, 19 sucreries ont éprouvé le même sort et les maisons construites en pierre sont en ruines”.

(Source : Solidarité avec la Guadeloupe en 1843)

Le 14 Mai 1844 : Le gouvernement présenta à la chambre des pairs, un projet de loi amendant celle du 23 Avril 1833, et attribuant aux tribunaux les manquements aux soins, à l'entretien et, la consommation de violence et de cruauté envers les esclaves.
La chambre des pairs y ajouta le rachat forcé, le droit à l'instruction et au culte, la durée de travail, l'observation du repos Dominical et le droit à la propriété mobilière.

Le 26 Aout 1844 : Un violent incendie réduisit en cendre plusieurs quartiers de Basse-Terre.

Le 7 Juin 1845 : Le Gouverneur Gourbeyre mourut de la fièvre typhoïde.

Le 18 Juillet 1845 : Le projet de loi du 14 Mai 1844 est adopté.

Le 31 Octobre 1845 : Le Gouverneur Layrle prit ses fonctions.
Le recenssement de cette année, portait la population à 129109 habitants, dont 41357 gens libres et 87752 esclaves.

Le 24 Février 1848 : La révolution entraine la chute de la monarchie de Juillet.

Le 4 Mars 1848 : Le gouvernement povisoire nomme une commission pour l'émancipation et déclare :

"que nulle terre française ne peut plus porter d'esclaves"

Victor Schoelcher

Le 27 avril 1848 : Sur proposition de Victor Schoelcher, le décret d'abolition définitive de l'esclavage est signé et appliqué (célébrée le 27 mai).

Le 27 mai 1848 : Le gouvernemeur Layrle promulgue l'abolition de l'esclavage sur l'île, sans attendre l'arrivée tardive du texte (voir décret de l'abolition de l'esclavage du 27 avril 1848).

Le 5 Juin 1848 : Le commissaire général, Adolphe Ambroise Gatine, membre de la commission du 4 Mars 1848, arrive en Guadeloupe. Il fit immédiatement afficher la proclamation du 27 Avril et, vérifia lui-même les effets de l'émancipation.
L'article 1er, du décret fut modifié pour les Antilles, en instituant immédiatement l'abolition de l'esclavage, sans tenir compte du délai de 2 mois, initialement prévu pour l'application.

Le 26 Juin 1848 : La révolution socialiste, dites Journées de Juin, fut réprimé par la Garde Nationale et par l'armée, commandé par Louis Eugène Cavaignac.
Le 24 Juin, l'Assemblée nationale, par décret, lui délégua tous les pouvoirs exécutifs.
Le 28 Juin, il démissionna de son poste, mais l'Assemblée lui confia de nouveau le pouvoir exécutif avec le titre de président du conseil des ministres.

Le 21 Aout 1848 : Un terrible ouragan dévasta la Désirade et l'Anse-Bertrand.

Le 1er Septembre 1848 : Le colonel Jacques Amédée Philippe Fiéron est nommé gouverneur de la Guadeloupe, se substituant au commissaire Gatine.

Le 8 Novembre 1848 : Le nouveau Gouverneur pris un arrêté sur le recensement. Toutes personnes qui ne serait pas employée à une exploitation agricole ou industrielle; serait tenue de faire une déclaration annuelle, les quinze pemier jours de Janvier, en mentionnant son état civil et ses activités; sous peine d'une amende pouvant s'élever au maximum à 25euros.

Le 14 Décembre 1848 : La constitution du 2 Novembre 1948 est promulguée.
L'art. 109 de cette nouvelle constitution, maintenait les colonies sous le régime des lois particulières.

Le 10 Décembre 1848 : Louis-Napoléon Bonaparte est élu Président de la République.

Le 12 Mars 1849 : Le Président de la République nomma par arrêté, Gouverneur Général des Antilles françaises, le Contre-Amiral Bruat. Le Capitaine de Vaisseau Fabvre fut nommé gouverneur par intérim de la Guadeloupe; en remplaçement du Colonel Fiéron rappelé en France.

Le 24 Juin 1849 : Quinze jours après la Martinique, la Guadeloupe est amenée à voter pour les élections législatives. Les planteurs des deux îles s'entendirent pour présenter Bissette aux élections et ainsi assoir leur influence politique.

Le 25 Juin 1849 : De graves désordres se produisirent à l'Habitation Pirogue, propriété du maire de Férréol, sur l'île de Marie-Galante. Suite à une tentative de captation de votes, en faveur des candidats Bissette et Richard. La foule suspicieuse vis à vis du maire, qui appela la troupe pour transférer les urnes, se mit à suivre le convoi. Au morne Tartanson, le commandant de la troupe importuné par cette escorte fit faire les sommations et ordonna la charge. La foule voulant se venger ses morts, incendia et détriuisit l'Habitation Pirogue. Le Gouverneur Bruat appelé en renfort rétablit l'ordre.

Le 18 Octobre 1849 : L'Assemblée Législative prononce l'annulation des élections du 24 Juin. Schoelcher et Perrinon avaient reçut le trois quart des voix.

Le 13 Décembre 1849 : Le Colonel Fiéron est de retour en Guadeloupe, à son ancien poste de Gouverneur.

Le 18 Janvier 1850 : Schoelcher et Perrinon sont élus à la majorité.

Le 12 Juillet 1850 : Trois évêchés sont instaurés par décrets, en Guadeloupe.

Le 3 Février 1851 : Monseigneur Lacarrière est nommé Evêque de la Guadeloupe.

Le 26 Novembre 1851 : Le Capitaine de Vaisseau Aubry-Bailleul est nommé gouverneur de la Guadeloupe.

Le 2 Décembre 1851 : Louis-Napoléon éxécute un coup d'état. Le régime impérial est rétabli.

Le 11 Juillet 1851 : La Banque Coloniale (Banque de la Guadeloupe, l’actuelle Banque des Antilles Françaises, BDAF) est créée.

1852 : Introduction de l'octroi de mer en Guadeloupe. Cette taxe est perçue dès l'entrée dans la mer des Antilles. Elle figure dès lors parmi les recettes des communes et existe encore aujourd'hui.

Le 6 Avril 1853 : Monseigneur Lacarrière est remplacé par Monseigneur Forcade.

Le 30 Septembre 1853 : Le Gouverneur Aubry-Bailleul est remplacé par le Capitaine de Vaisseau Philibert Augustin Bonfils.

Le 13 janvier 1854 : Le nouveau Gouverneur arrive à Basse-Terre.
Le Gouverneur Bonfils à son arrivée, eut pour initiative, de subventioner à hauteur de 1000 francs, tout individus qui planterai au moins 5 hectares, de caféiers; il supprima également un impôt qui taxait la production de coton.

Le 25 Décembre 1854 : Arrivée du premier convoi de travailleurs Tamouls (Inde), enagés pour travaillers dans les champs de canne à sucre.

1857 : Début de l'immigration des Africains.

Le 5 Mars 1857 : Le Capitaine de Vaisseau Touchard est nommé Gouverneur.

1859 : Début de l'immigration Chinoise.

1860 : 7334 nouveaux travailleurs sont arrivés en Guadeloupe parmis eux, 4155 Indiens, 2995 Africains et 184 Chinois.

Le 5 Janvier 1860 : Le Général Frébault est nommé Gouverneur. La première de ses oeuvres fut l'établisement de droits sur les spiritueux et l'amélioration du port de Pointe-à-Pitre.

Le 24 octobre 1860 : Un décret impérial permet la constitution de la Société de crédit colonial.
"Le Crédit colonial, qui octroie des prêts pour la construction de sucreries ou pour le renouvellement et l'amélioration de l'outillage, connaît un grand succès. Cependant l'objet de la société se révèle vite trop limité."

(Source : Archives nationales)

Le 2 Janvier 1861 : Le Député Perrinon mourut à Grand-Case, en Martinique.

1862 : Ouverture à Basse-Terre, de la "Loge des Elus d'Occident", loge franc-maçon affiliée au "Grand-Orient de France".

Le 31 août 1863 : Le crédit colonial est transformé en Crédit Foncier Colonial.
"Le CFC se révèle impitoyable pour les mauvais payeurs : le non paiement d'un semestre d'annuité et la procédure d'expropriation forcée était immédiatement enclenchée, débouchant irrémédiablement sur la ruine du débiteur défaillant."

(Source : crdp Martinique)

1864 : Louis Hippolyte de Lormel est nommé Gouverneur. Cette année, annonce les débuts de la culture de la vanille.

Le 22 Octobre 1865 : Le choléra se déclara à Pointe-à-Pitre.

Le 22 Novembre 1865 : Le choléra fit en cette seule journée 167 victime à Basse-Terre et 54 à Pointe-à-Pitre.

1866 : Ernest Souques fonde le "Comité des usines de la Guadeloupe".

Le 4 Avril 1869 : Ernest Souques inaugure l'usine sucrière Darboussier, située à l'entrée de la ville de Pointe-à-Pitre. L'usine sucrière utilisait des machines à vapeur pour accélérer la production.

1870 : Gabriel Couturier est promu Gouverneur.

Le 4 Septembre 1870 : Les Prussiens font prisonnier Napoléon III, à Sedan. Lorsque les Parisiens furent au fait de la nouvelle; ils proclamèrent la 3ème République.

Le 1er Octobre 1870 : Le Gouverneur Couturier publia une proclamation annonçant le retour de la République; en même temps, il avisa la population du rétablissement du suffrage universel et promulga le décret du 8 Septembre 1870.
La Guadeloupe devait éliredeux députés.

Le 25 Avril 1871 : La Guadeloupe est représentée pour la première fois, au Parlement Français. MM Melvil-Bloncourt et Rollin sont élus Députés.

1872 : Construction du premier pont en fer de la colonie.

Le 5 Octobre 1873 : Germain Casse est élu Député en remplacement de M Rollin, démissionnaire.

Le 24 Septembre 1875 : La loi accorda un Député et un Sénateur à la Guadeloupe.

Le 27 Février 1976 : Première élection sénatoriale en Guadeloupe. Le Vicomte André de la Jaille sorti vainqueur de l'élection.

Le 2 Avril 1876 : Théodore Lacascade fut élu Député.

Le 18 Mai 1877 : Un décret réglementa le commerce et la vente de la vanille en Guadeloupe.

Le 10 Aout 1877 : Rétrocession de l'île de Saint-Barthelemy.

Le 11 Novembre 1877 : La Guadeloupe fut rappelé aux urnes, suite à la dissolution de l'Assemblée Nationale, provoquée par Mac-Mahon. Théodore Lacascade sorti à nouveau vainqueur du scrutin.

Le 16 Mars 1878 : La France prend possession de l'île de Saint-Barthelemy suivant le traité du 10 Mars 1877.

Le 10 Octobre 1878 : Afin de dynamiser et d'améliorer l'économie de Saint-Barthelemy, un décret autorisa l'importation de marchandises, sans restrictions de provenances, ni de pavillons.

Le 20 Mars 1879 : Alexandre Isaac est nommé Directeur de l'intérieur. Il est le premier républicain à accèder à ce poste, qu'ait eu la Guadeloupe.
Sous son impulsion, un lycée fut créé, et les écoles primaires furent multipliés.

Le 5 Avril 1879 : Le recensement de la population établissait 174231 habitants.

Le 12 Juin 1879 : Une commission coloniale était instituée en Guadeloupe. Elle fonctionnait entre les sessions du Conseil Général avec des attributions semblables aux Commissions Départementales de France.

Le 21 Juin 1879 : L'organisation des pouvoirs publics des colonies était régis par la même loi qu'en métropole.

Le 14 Septembre 1879 : Emile Réaux fut élu Député, en remplaçement de Théodore Lacascade démissionnaire.

Le 20 Novembre 1879 : Lors d'un session extaordinaire du Conseil Général, T. Lacascade déposa la proposition, de placer dans la salle des délibérations du Conseil Général, un buste de la République. Cette proposition fut adoptée à l'unanimité.

Le 3 Février 1881 : Un arrêté permettait la création d'une Caisse d'Epargne à Pointe-à-Pitre, suivant le décret du 14 Décembre 1880.

Le 9 Juillet 1881 : Léonce Laugier est nommé gouverneur.

Le 28 Juillet 1881 : La loi accordait deux députés à la Guadeloupe.

Le 2 Octobre 1881 : Gaston Gerville-Réache et Gaston Sarlat sont élus Députés.

Le 28 Mars 1882 : La loi portait obligation absolue de l'enseignement primaire.

Le 17 Mai 1883 : Un décret présidentiel permettait la création du "lycée de la Guadeloupe"; devenu après "Lycée Carnot".

Le 4 Avril 1884 : Loi sur les municipalités, accordait aux maires de larges pouvoirs administratifs.

Le 9 Mai 1884 : Alexandre Isaac quittait la direction de l'intérieur de la Guadeloupe. Il fut remplacé par V. Coridon.

Le 31 Décembre 1886 : On recenssait 3579 hectares de caféiers, 929 hectares de cacaoyers et 5327 hectares pour le manioc.

1887 : Le "Comité des usines de la Guadeloupe" devient le "Syndicat des fabricants de sucre".

Le 21 Juillet 1887 : Inauguration du musée Schoelcher à pointe-à-Pitre.

Le 5 Mai 1889 : Inauguration de l'Hôtel de ville de Basse-Terre, par H. Bernus.

Le 6 Octobre 1889 : Gaston Gerville-Réache est de nouveau élu Député avec Emile Réaux.

Le 10 Mars 1891 : Louis Hippolyte Marie Nouët est nommé gouverneur de la Guadeloupe.

Le 11 janvier 1892 : La loi limita le pouvoir des Conseil généraux au seul octroi de mer.

Le 20 Aout 1893 : Gaston Gerville-Réache est de nouveau élu Député.

Le 3 Septembre 1893 : Auguste Isaac fut élu Député de la Guadeloupe et conseiller général.

Le 4 Février 1894 : Alexandre Isaac est élu Sénateur.

Le 6 Mai 1894 : Hégésippe Jean Légitimus est élu Conseiller Général pour le canton du Lamentin.

Le 9 Juillet 1894 : Noël Pardon était nommé Gouverneur.

Le 10 Juin 1895 : Delphino Moracchini était nommé Gouverneur.

Le 12 Mai 1895 : Le "lycée de la Guadeloupe" devient le Lycée Carnot", par décret.

Le 29 Avril 1897 : A 10 heures du matin, un tremblement de terre détruit partiellement Pointe-à-Pitre.

1898 : Hégésippe Jean Légitimus est le premier député noir de la Guadeloupe.

1900 : Installation au Gosier, de la première TSF, à l’entrée de la propriété Montauban. Elle transmet des informations de France et la presse du monde entier.

1907 : Aménagement pour le passage des voitures, du pont du Gallion à Basse-Terre.

1908 : Création du service postal maritime entre Bouillante et Pointe-À-Pitre et inauguration de l’appontement en dur de Basse Terre pour l’embarquement du café et du cacao.

Le 9 février 1909 : Création du «Nouvelliste», le plus grand journal quotidien des petites Antilles, par M. Adolphe Lara, édité dans la plus grande imprimerie de la Guadeloupe.

Le 15 Février 1910 : Aux Abymes une grève est déclaré au sujet des salaires dans l'industrie cannière. Le gouverneur Gautret passe la nuit avec les grévistes.
Le 2 Mars, suite aux grèves et à l'incendie de champs de canne à Baie-Mahault, l'intervention de la troupe fait un mort et plusieurs blessés.

1912 : Etablissement du premier service du courrier par bateau entre Pointe à Pitre et la Pointe d'Antigue/Port-louis.

1914-1918 : Mobilisation générale dans les colonies antillaises, il sont incorporés dans les armées de la République pour reprendre l'Alsace et le Lorraine aux allemands; plus de la moitié ne reviendront jamais.
Néanmoins, la guerre permet à la Guadeloupe d’exporter massivement du rhum, jusqu’en 1922.

1916 : Le 20 Février, le président et Madame Théodore Rosevelt, en visite en Guadeloupe, sont reçus à Capesterre Belle-Eau et Goyave.

1922 : Ouverture de la route de la Côte Sous-le-Vent jusqu'à Bouillante.

1924 : Inauguration de la centrale électrique de Dolé/Gourbeyre.

Le 24 Juin 1927 : Installation de l'unité centrale sucrière de Gardel sur les ruine de l'usine Sainte-Marie.

Le 12 Septembre 1928 : Un cyclone mémorable et meurtrier, avec au moins 1200 victimes dans la région de Pointe-à-Pitre.

1936 : Le Gouverneur Félix Eboué, est nommé en Guadeloupe par le Front Populaire.
Il est le premier gouverneur de couleur.

Félix Eboué

1938 : Félix Eboué quitte la Guadeloupe, rappelé par George Mandel (Ministre de l'Intérieur).

Le 15 septembre 1939 : Arrivée de l’Amiral Robert (Chef du théâtre d’opérations de l’Atlantique-ouest), sur la « Jeanne d’Arc ».

Le 30 avril 1940 : Constant Sorin est nommé en Guadeloupe par le G. Mandel, dix jours avant l’offensive allemande dans les Ardennes, et la débacle française.
Les personnes qui parlent de la période 1940-1943 disent "an tan Sorin ", du nom du gouverneur (Constant SORIN) de la Guadeloupe de l'époque. C’était une période assez particulière de l'histoire de la Guadeloupe où se mêlent la dissidence, le travail,
la créativité, la débrouillardise, l'autosuffisance mais aussi, le rationnement, la pénurie.
"Pitit a manman, an tan sorin sété mizè" disait une grand-mère.

1941 : Le dernier moulin à vent de Marie-Galante, "la grande pierre", cesse de fonctionner.

Le 29 Octobre 1941 : Tous les élus sont obligé de déclarer, qu'ils n'appartiennent pas à des sociétés secrètes.

Le 15 Juillet 1943 : Le gouverneur SORIN est relevé de ses fonctions ainsi que l’Amiral Robert.

La départementalisation
Jusque là colonie française, La Guadeloupe devient un Département d’Outre-Mer (DOM) par la loi du 19 mars 1946.

1960 : Le général de GAULLE effectue un séjour en Guadeloupe du 3 au 4 mai, au cours duquel il présente des décrets visant à renforcer les pouvoirs de consultation des conseils généraux des départements d’Outre-mer.

1961-1965 : Troubles indépendantistes.

1963 : Le gouvernement français créa le BUMIDOM, le Bureau des migrations des départements d'outre-mer, afin de soulager la région de l’augmentation démographique et de l’accroissement du chômage.
Le départ annuel de 10 000 Antillais vers l'Hexagone, afin d’occuper des fonctions subalternes dans la fonction publique (PTT, hôpitaux, administrations diverses),
a constitué une solution temporaire, sans que les problèmes de fond ne soient abordés.

1963 : Naissance du mouvement nationaliste le GONG (Groupe d'Organisation Nationale de Guadeloupe)
Le mouvement indépendantiste trouve son origine au sein de la communauté estudiantine guadeloupéenne en métropole dans une époque riche en évènements internationaux : guerre d’Algérie, mouvements de décolonisation, réveil du tiers monde, révolution cubaine... .

1961 : le BUMIDOM est créé (Bureau des migrations des départements d'outre-mer) et prend en charge l’organisation de flux migratoire vers la Métropole.

Le 22 Juin 1962 : A 4h 15, un Boeing 707 d'air France, le "Château de Chantilly ", s'écrase sur le dos d'Ane de caféière à Sainte-Rose, faisant 112 morts.

1964 : Visite du Général de Gaulle.

Le 22 Août 1964 : Le cyclone "Cléo" fait 14 morts.

Mai 67
Un rapide sondage au sein de la population révélerait que peu de personnes savent que se sont déroulés des évènements graves en mai 67 (le 27 mai 1967).
En 1967, le pays se relève à peine du passage du cyclone Inès en septembre 1966 (aujourd’hui encore présent dans les mémoires des plus anciens). Au niveau social, les ouvriers du bâtiment se mettent en grève pour demander une augmentation.
Les négociations qui se tiennent depuis le début mai n’aboutissent pas.
Une rencontre est programmée pour le vendredi 26 mai à la chambre de commerce entre le syndicat CGTG et le patronat emmené par Brizard. Les ouvriers demandaient 2 % d’augmentation. Les négociations échouèrent. La situation dégénéra. La foule, massée devant la CCI se révolta. Des CRS arrivèrent. Une émeute éclata. Coups de crosse de fusil, pierres, gaz lacrymogène, bouteilles, conques de lambi sont échangés. Les CRS tirent. L’une des 1eres victimes fut Jacques NESTOR, militant du GONG (voir plus bas), très populaire à Pointe-à-Pitre. D'autres tombèrent parmi lesquels Pince-maille, Taret. Rapidement, les affrontements s’étendent à toute la ville. Jusqu’à récemment, les services officiels faisaient état de huit morts. Le nombre exact de morts resta longtemps secret. Ce n’est qu’en 1985 qu’on su que le nombre était d’au moins 87 morts.
Les jours qui suivirent donnèrent lieu à une vague d’arrestations, notamment parmi les militants du GONG, qui furent emprisonnés, inculpés et envoyés en métropole pour atteinte à l'intégrité du territoire national.

1970 : Atterrissage du premier Boeing 747 au Raizet. Création du parc naturel de la Guadeloupe.

1971 : Inauguration de l'aéroport du Raizet à Pointe-à-Pitre.

1976 : La Soufrière gronde. 75 000 habitants de la Basse-Terre sont évacués en Grande-Terre, malgré les déclarations apaisantes d'Haroun Tazieff.

1979 : En Janvier, le sommet des chefs d'États, sous l'égide de Valery Giscard d'Estaing, avec Helmut Schmitt, Jimmy Carter, et James Callaghan se déroule à Saint-François.
Le cyclone David passe au nord de la Dominique et endommage les plantations de la Basse-Terre.

1980 : L'usine centrale sucrière de Darboussier implantée à Pointe à Pitre, au Carénage, depuis 1866 est fermée.

1982 : Création de l' Agence nationale pour l'insertion et la promotion des travailleurs d'outre-mer ou ANT. Cet organisme public français est chargé d'accompagner les migrations des résidents de l' outre-mer français, cherchant une qualification ou une insertion professionnelle ailleurs.

Le 2 mars 1982 : Adoption de la loi qui érigea la région en collectivité territoriale, faisait de la Guadeloupe l’une des 26 Régions françaises.

1983 : Création du conseil régional de la Guadeloupe.

1986-1988 : "nuits bleus", période d'activisme et d'attentats sanglants, procès d'indépendantistes. Ils seront amnistiés peu après la réélection de François Mitterrand.

Le 16 septembre 1989 : Le cyclone Hugo dévaste l'île.

1993 : Lucette Michaux-Chevry, est nommée ministre délégué à l'action humanitaire.

1995 : En moins d'un mois, trois ouragans - Iris, Luis et Maryline - s'abattent sur l'archipel guadeloupéen. Saint-Martin est anéantie.

1998 : Commémoration de l'abolition de l'esclavage

Lucette Michaux-Chevry

La Guadeloupe actuelle
Avec 30 % de chômeurs sinon plus, la Guadeloupe voit ses tensions sociales s'aggraver.
Le destin futur de l'ile, après la visite peu convaincante de Lionel Jospin dans les Antilles françaises du 27 au 30 octobre 1999, M. Lionel Jospin y fut froidement accueilli.
La "dame de fer" de la Guadeloupe s'appelle Lucette Michaux-Chevry. Ses ennuis avec le Tribunal correctionnel de Paris n'ont pas agité que les prétoires. Cette femme de pouvoir a compris qu'il y avait des talents parmi les nationalistes et qu'elle pouvait les utiliser. Misant sur le consensus, elle a réussi à séduire quelques-uns et à constituer avec eux son groupe majoritaire "Objectif Guadeloupe".

Le 1 décembre 1999 : Lucette Michaux-Chevry, Présidente du Conseil Régional de la Guadeloupe, Alfred Marie-Jeanne, Président du Conseil Régional de la Martinique et Antoine Karam, Président du Conseil Régional de la Guyane, signent à Basse-Terre,
chef-lieu du département de la Guadeloupe, La "Déclaration de BasseTerre".
Ils proposeront au Président de la République et au Gouvernement, une modification législative voire constitutionnelle, visant à créer un statut nouveau de Région d'outremer autonome doté d'un régime fiscal et social spécial pour la Guadeloupe, la Guyane et la Martinique, dans le cadre de la République Française et de l'Union Européenne (article 299-2 du Traité d'Amsterdam).

Le 18 janvier 2000 : Les conseillers régionaux réunis en séance plénière approuvent la "Déclaration de BasseTerre" par 27 voix pour et 10 voix contre et décident par une délibération d'unir leurs efforts afin de bâtir un projet de développement économique, social et culturel impliquant la prise en compte des identités propre à chaque Région et basé sur l'évidence que "la dignité procède du travail et non de l'assistanat".

Le 7 décembre 2003 : Les électeurs Guadeloupéens, ont dit non, à la réforme institutionnelle soumise par référendum.

Le 10 mai 2001 : le gouvernement a adopté le texte signifiant la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crimes contre l’humanité.

Le 23 mai 2004 : Victorin Lurel est élu président de la région Guadeloupe.

Décembre 2003 : Référendum sur l’avenir institutionnel : le « non » l’emporte avec 72,98 % des suffrages.

2005 : Référendum sur la Constitution Européenne : la Guadeloupe répond « oui » avec 58,6 % (faible participation de 30%).

2007 : Le vendredi 17 Aout, le cyclone Dean passe entre la Martinique et Sainte-Lucie, il laisse 80% des plantations bananières guadeloupéennes sinistrés et 10000 foyers privés d'électricité.

 

Sources : "La Guadeloupe dans l'Histoire" de Oruno Lara

 

 
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