Pour un soucis de précision, je me dois de reprendre
l'intégralité du texte sur la société,
du ministère de l'Outre-Mer.
Merci de votre compréhension.
Au sommaire :
Population
Enseignement
Environnement
Santé
Social
Politique
Religions
Vie culturelle
Costumes traditionnels
Fêtes
Dessertes aériennes
et maritimes
Médias
Population

Les Guadeloupéens sont d’origines ethniques
variées : africaine, européenne, indienne.
La société guadeloupéenne est avant tout
métissée (70%).
La population de la Guadeloupe s’élève à
442405 habitants, selon le bilan démographique de l'INSEE, révisé au 1er Janvier 2004; avec une densité de 258 habitants/km².
Les jeunes de moins de 20 ans représentent plus de la moitié
de la population.
Les principales villes sont : Les Abymes (env. : 63 054 habitants),
St-Martin (env. : 29 078 habitants), Pointe-à-Pitre (env.
: 20 948 habitants), et le chef-lieu, Basse-Terre (env. : 12 410
habitants).
Enseignement

L’enseignement en Guadeloupe est le même qu’en
métropole et suit un calendrier identique.
En 2001, l’enseignement
(public et privé) préélémentaire et
primaire regroupe 64.195 élèves répartis
dans 350 écoles.
L’enseignement secondaire (public et privé) accueille
54.331 élèves au sein de 82 collèges et de
34 lycées.
A Pointe-à-Pitre, le campus de Fouillole compte environ
5.500 étudiants répartis dans :
- Une UFR (unité de formation et de recherche) de sciences
juridiques et économiques (niveau DESS et DEA).
- Une UFR de sciences exactes et naturelles (niveau maîtrise)
;
- Une UFR de sciences médicales mais uniquement pour le
3ème cycle.
Un institut universitaire de formation des maîtres (IUFM)
a été ouvert en 1992.
Pour l’année scolaire 2006-2007, la Guadeloupe comptait 413 établissements du premier et second degré, soit 12 établissements de moins que l’année précédente.
Cette évolution s’explique par les travaux de rénovation qui ont été engagés depuis l’année 2005.
Les établissements publics représentaient 88,4 % des établissements scolaires des premier et second degrés du département ouverts durant l’année scolaire 2006/2007.
Notons que si l’enseignement privé ne concentrait que 8,0 % des établissements du premier degré, il regroupait 25,6 % des établissements dans le second degré.
A la rentrée scolaire 2006-2007, le 1er degré a accueilli 54 179 élèves en diminution de 0,2 % par rapport à l’année scolaire 2005-2006. L’enseignement élémentaire regroupait 62,6 % des élèves du 1er degré contre 35,7 % pour le prélémentaire et 1,7 % pour l’enseignement spécialisé. Notons que 9,0 % des effectifs du 1er degré sont scolarisés dans le secteur privé.
Cette part augmente sensiblement pour l’enseignement spécialisé où près de 20 % des enfants sont pris en charge par des établissements privés.
Le second degré compte pour sa part 51 173 élèves au cours de l’année scolaire 2006/2007 dont 53,3 % en premier cycle, 44,2 % en second cycle et 2,5 % en enseignement spécialisé. Le secteur public concentre la majorité des élèves du second degré (89,8 %). On notera par ailleurs l’absence d’établissements privés spécialisés dans le second degré.
Selon le dernier recensement de l’INSEE effectué en 1999, il apparaît que la part de la population de plus de 15 ans ne possédant aucun diplôme était, comme dans les autres DFA, très supérieure à la moyenne métropolitaine.
Le taux de réussite au baccalauréat général s’établissait à 73,4 % en 2006, inferieur de 13,3 points au niveau national (86,7 % en 2006).
En 2005, 74 % des bacheliers avaient décidé de suivre des études supérieures et 21 % d’entre eux les effectuaient hors de l’académie de Guadeloupe. Pour les étudiants issus d’un bac général, ces chiffres s’élèvaient à respectivement 97 % et 30 %.
En savoir plus :
Académie
de la Guadeloupe
Université
des Antilles-Guyane
Environnement

L’environnement de la Guadeloupe offre une très
grande diversité de sites remarquables que ce soit sur
le plan terrestre ou maritime. Certains bénéficient
d’une protection exceptionnelle comme le volcan de la Soufrière
et la partie haute de la Basse-Terre, partie intégrante
du parc naturel de la Guadeloupe (soit 17.400 ha plus 16.200 ha
en zone périphérique) ou bien encore le Grand-Cul-de-Sac-Marin
(3.706 ha) au débouché nord de la rivière
Salée, géré en tant que réserve naturelle
par le parc national.
La Guadeloupe compte quatre réserves naturelles :
- Réserve naturelle du Grand-Cul-de-Sac-Marin (3.706 ha)
;
- Réserve naturelle de Saint-Barthélémy (1.200
ha) ;
- Réserve naturelle des îles de la Petite-Terre (La
Désirade) d’une superficie de 990 ha dont un peu
plus de 140 ha pour la partie terrestre (créée en
1998) ;
- Réserve naturelle de Saint-Martin (3.060 ha) située
dans la partie nord-est de l’île (créée
en 1998).
Le classement du Grand-Cul-de-Sac-Marin sur la liste des zones
humides d’importance internationale de la convention RAMSAR
a été proposé en 1994 par la France.
Le conservatoire du littoral a acquis les espaces parmi les plus
remarquables du littoral comme la Pointe des Châteaux (10
ha), aujourd’hui en voie de classement au niveau national,
les Monts Caraïbes (3 ha), les îles de la Petite-Terre
(80 ha), la Pointe à Bacchus (41 ha), Saragot (5 ha) et
Grand-Ilet aux Saintes (45 ha).
Des projets de réserves naturelles ou d’acquisitions
du conservatoire du littoral sont aujourd’hui en cours de
développement dans les dépendances en particulier
à Marie-Galante et aux Saintes.
Il faut mentionner l’observatoire volcanologique de la
Soufrière, l’IRD (actif dans le domaine de l’hydrologie
et équipé d’une station de réception
satellitaire ARGOS) et l’université Antilles-Guyane.
La création d’un centre d’activités
régional des Antilles-Guyane (associant le parc national
et l’université) est en cours. Il sera le centre
d’un futur réseau d’espaces protégés
dans les Caraïbes et le support scientifique du programme
Environnement des Nations Unies dans les Caraïbes.
En savoir plus :
DIREN
Santé

L’équipement hospitalier (tant public que privé)
est important en Guadeloupe.
Le secteur public offre un centre hospitalier régional
et universitaire à Pointe-à-Pitre, 6 centres hospitaliers
dont un centre hospitalier psychiatrique, 2 hôpitaux locaux,
un foyer départemental de long séjour et un centre
hospitalier de rééducation fonctionnelle. Ce secteur emploi 5000 professionnels.
Chaque commune est dotée d’un dispensaire.
Le secteur privé dénombre, quant à lui, 16
cliniques. La situation sanitaire est bonne et on ne relève
aucune maladie tropicale notoire.
Aucune vaccination spécifique n’est exigée.
En 2005, le département de la Guadeloupe comptait 4 153 professionnels de santé (+ 5,5 % par rapport à l’année précedente) parmi lesquels on dénombrait 976 médecins, mais surtout 1832 infirmiers. Avec une densité de 77 médecins généralistes et de 55 médecins spécialistes en activité pour 100 000 habitants, la Guadeloupe se situe à un niveau nettement inférieur à celui de la Métropole (respectivement 113 et 88). Les infirmiers diplomés d’Etat sont quant à eux plus nombreux dans le département (146 pour 1 000 habitants contre 104 en Métropole).
Social

La sécurité sociale s’applique comme en métropole
en matière d’assurance maladie, d’accidents
du travail et d’assurance vieillesse. La couverture sociale
est la même que dans un département métropolitain.
Les allocations familiales sont alignées sur le niveau
métropolitain. Les prestations sociales telles que l’allocation
pour jeune enfant et l’allocation parentale d’éducation
ont été également alignées ou étendues
dans les mêmes conditions qu’en métropole.
Cependant, des mesures spécifiques subsistent :
- L’allocation familiale au premier enfant au-delà
de 3 ans
- Le complément familial de 3 à 5 ans
- La prestation spécifique de restauration scolaire.
L’aide sociale (à la famille, aux personnes âgées)
est active et en grande partie décentralisée.
Le taux du SMIC en Guadeloupe est aligné sur celui de la
métropole, ainsi que le Revenu Minimum d’Insertion
(RMI).
Depuis 1995, un établissement public, l’agence d’insertion,
est chargée de piloter le dispositif d’insertion
et de définir le programme départemental d’insertion
et le programme de tâches d’utilité sociale.
En 2006, le total des aides sociales versées s’élevait à 920 432 euros dont 36,8 % relevaient du Conseil Général et 63,2 % de la Caisse d’Allocation Familiale (CAF).
Ces dernières étaient majoritairement constituées de prestations liées à des situations particulières (44,1 %) et de prestations liées à la naissance (38,2 %).
Politique

La Guadeloupe est un département français d’outre-mer,
depuis la loi
du 19 mars 1946. Au cours du débat parlementaire, un
des députés de la Guadeloupe, Paul Valentino (qui
s’était illustré par son opposition au régime
vichyste de l’amiral Robert) avait fait part de certaines
réticences et objections, tant par crainte de voir disparaître
des prérogatives dont jouissaient les conseils généraux
des colonies (à la différence des conseils généraux
de la métropole) que par crainte d’une départementalisation
excessive qui pourrait paradoxalement conduire à une remise
en cause de l’appartenance à la France.
Néanmoins, la départementalisation est accueillie
en Guadeloupe comme en Martinique, avec enthousiasme. Le premier
préfet, Henry Poignet, est installé solennellement
en 1947 par le Ministre Jules Much.
La vie politique, dans les années qui suivent la départementalisation,
paraît dominée par les partis de gauche (socialiste
SFIO et communistes) : relevons les noms de Rosan Girard, de Gerty
Archimède (une femme avocate), de Paul Valentino. Les conflits
sociaux, dans l’économie cannière, ne peuvent
que renforcer l’influence de la gauche et particulièrement
des communistes (incidents de Gardel, dans la région du
Moule, en février 1952).
Entre 1951 et 1956 : Lors des dernières
élections de la IVème république, se manifeste
une certaine diversification avec l’élection de Furcie
Tirolien, de tendance gaulliste, mais la Guadeloupe conserve un
député communiste, Rosan Girard, et un socialiste,
Pierre Monnerville.
A la fin des années 50 et surtout à partir des années
60 apparaissent un certain nombre de changements.
La fédération communiste qui avait entamé
la rupture d’avec Aimé Césaire, élu
communiste martiniquais, se transforme en parti communiste guadeloupéen
(1958).
Des tendances autonomistes, voire indépendantistes,
se manifestent avec notamment le G.O.N.G (groupe d’organisation
nationale de la Guadeloupe). Des émeutes se produisent
en 1967 à Basse-Terre puis à Pointe-à-Pitre.
D’autres organisations ouvertement nationalistes prennent
le relais. Certains éléments n’hésitent
pas à recourir à une campagne relativement brève
d’attentats.
A s’en tenir au baromètre des élections législatives,
la Guadeloupe partagée alors en trois puis quatre circonscriptions
a pour députés des départementalistes d’abord,
de nuances diverses, ou des autonomistes plus ou moins affirmés,
les uns et les autres rejetant l’indépendance. On
relèvera les noms de Médard Albrand, officier de
la légion d’honneur, de Gaston Feuillard, avocat
à la cour de Basse-Terre, Maire de Basse-Terre, Conseiller
général, et ancien vice-président du conseil
général (Union des démocrates pour la République)
(circonscription de la Côte sous le vent, des Iles du Nord,
de Marie-Galante), de Pierre Monnerville puis de Paul Lacave (communiste)
pour une circonscription comprenant la côte au vent de la
Guadeloupe et une partie de la Grande-Terre, puis du Docteur Hélène
(circonscription de la Grande-Terre mais les Abymes et Morne à
l’Eau).
Le général de GAULLE effectue
un séjour en Guadeloupe du 3 au 4 mai 1960 au cours duquel
il présente des décrets visant à renforcer
les pouvoirs de consultation des conseils généraux
des départements d’Outre-mer. En effet, ces derniers
voient leurs pouvoirs s'accroître dans le domaine législatif
et réglementaire, ainsi qu’en matière financière.
Ces assemblées devront être désormais consultées
et pourront émettre de leur propre chef leur avis sur toute
mesure législative et réglementaire concernant l’Outre-mer.
Par ailleurs, leur rôle dans la répartition des crédits
d’investissements pour toutes les opérations de caractère
local est renforcé.
Les Conseils généraux pourront dès lors
procéder à la répartition des sommes globales
attribuées à la métropole.
L’après gaullisme (démission du Général
de Gaulle en 1969) ne paraît pas modifier ces tendances
même si les titulaires de certaines circonscriptions changent.
On remarquera néanmoins que de 1968 à 1978, sur
3 députés, deux siègent dans les rangs de
l’UDR (Union des démocrates pour la République).
En 1978, siègent à l’Assemblée
nationale, 3 députés de la Guadeloupe affiliés
au RPR (Rassemblement pour la République) :
- José Moustache
- Marianni Maximin
- Raymond Guillot.
En 1981, la gauche regagne 2 sièges
sur 3.
Au-delà des clivages classiques, les courants politiques
se sont diversifiés.
Le 2 Décembre 1982, le Conseil constitutionnel
annule la loi d’adaptation de la loi
de décentralisation du 2 Mars instaurant l’Assemblée
unique en Guadeloupe au motif de l’inadéquation du
mode de scrutin. Le 31 Décembre de la même année,
la Guadeloupe est érigée en région monodépartementale.
Le 20 Mars 1986, Lucette
Michaux-Chevry est la première femme Députée
d’outre-mer à devenir Ministre (Secrétaire
d’Etat à la Francophonie au sein du 2ème Gouvernement
CHIRAC).
Des scissions affectent les courants de gauche socialistes et
communistes. Du rang des socialistes est issu le groupe Guadeloupe
unie socialisme et réalité. Nombre de cadres et
d’élus communistes constituent le parti progressiste
démocratique guadeloupéen (PPDG) consécutivement
à l’implosion de l’URSS.
Au sein du courant de la droite, on retrouve dans « Objectif
Guadeloupe » créé par Lucette Michaux-Chevry,
ancien Président du Conseil Général, ancien
Député, ancien Ministre, ancien Maire de Gourbeyre
puis de Basse-Terre, Sénateur de la Guadeloupe, Présidente
du Conseil Régional, un ensemble d’élus venant
d’horizons différents allant des départementalistes
aux autonomistes réfutant les thèses indépendantistes.
En Décembre 1999, est signée
une déclaration de Basse-Terre au bas de laquelle apposent
leur signature, Antoine Karam, Président du Conseil Régional
de la Guyane, Alfred Marie-Jeanne, Président du Conseil
Régional de la Martinique, Député de la Martinique,
et Lucette Michaux-Chevry.
Cette déclaration creuse désormais le sillon d’une
volonté politique visant à transformer, notamment
en Guadeloupe, la région monodépartementale en région
dotée de pouvoirs élargis au sein de la France et
de l’Union Européenne.
L’heure est aujourd’hui conformément aux engagements
de Jacques CHIRAC, Président de la République, à
la modernisation des institutions pour renforcer la démocratie
de proximité en responsabilisant davantage les élus
locaux.
Le 23 mai 2004 : Victorin Lurel (PS) est
élu président de la région Guadeloupe.
Le 6 mai 2007 : Au deuxième tour de l'élection présidentielle, les résultat furent de 49,17% pour Mr Nicolas SARKOZY et de 50,83% pour Mme Ségolène ROYAL.
Une vague rose submergea l'île.

Religions

La religion catholique romaine demeure la plus pratiquée
avec 95%, mais on trouve aussi des protestants représentant
1% de la population.
Les adventistes, évangélistes, témoins de
jéhovah, méthodistes et rastafaris ne représentent
que 4% de la population.
Vie
culturelle 
Microcosme de la région Caraïbes, la Guadeloupe connaît
une vie culturelle très active, riche d’une forte
tradition populaire, d’une grande vitalité musicale,
artistique et littéraire.
Le paysage porte les témoignages de l’histoire militaire
du Nouveau Monde, de l’économie de l’esclavage
dont les vestiges sont autant d’étapes des circuits
culturels.
Les musées sont aussi d’un grand intérêt
comme celui de Schoelcher et de Saint-John Perse à Pointe-à-Pitre,
l’écomusée de Marie-Galante à l’Habitation
Murat, le musée archéologique du Moule où
se trouve un important site précolombien.
Parmi les lieux de diffusion culturelle, il convient de noter
le Centre des Arts à Pointe-à-Pitre et ArtChipel-Scène
nationale à Basse-Terre, ville classée d’art
et d’histoire.

Costumes
traditionnels 
A l'époque de nos aînés, aux alentours des
années 30, robes longues et têtes attachées
étaient de rigueur.
Les femmes s'habillaient d'une gaule, une longue robe simple,
généralement blanche, à manches longues ou
trois-quarts parfois évasées.
Selon les dentelles et broderies ajoutées, la gaule était
appelée : bourgeoise, princesse, empire, maman poule...
Les femmes ceinturaient leur taille à l'aide d'un foulard
en madras. Elles nouaient également leur tête avec
un grand mouchoir.
Sous leur robe, elles portaient de longues culottes bordées
de dentelles qui s'arrêtaient en haut des genoux. Mais pas
de jupon.
Pour les grands jours, les femmes portaient une longue culotte
(panty) et un jupon brodé et garni de dentelles, de volants.
La robe en madras, en tissu imprimé ou en soie, parfois
doublée de tarlatane, était longue, coupée
à la taille avec une longue traîne derrière,
celle-ci était relevée et accrochée à
la taille sur le côté, de façon à dévoiler
leur joli jupon garni de dentelles.
La coiffe sur la tête est un accessoire indispensable à
la tenue traditionnelle créole.
Chaque île sa manière de nouer le madras.
Toutes les coiffes sont en madras sauf celles des jeunes filles
et celles des tenues de deuil.
Les femmes possédaient également des coiffes toutes
prêtes, moulées sur la tête (chaudière)
qu'elles n'avaient qu'à poser sur les cheveux tirés
en arrière et roulés en tresse. Elles maintenaient
la coiffe à l'aide d'une petite barrette en or.
Le foulard pouvait également être simplement noué
sur la tête.
La façon dont était noué le foulard, le nombre
de pointes qui dépassait donnait des indications sur l'état
du coeur de la belle.
Par exemple :
- Une pointe qui dépassait signifiait : "coeur
à prendre" ;
- Deux pointes : "déjà pris" ;
- Trois pointes : "femme mariée".
Les hommes portaient des chemises à nervures, à
jabot (en batiste) avec boutons de manchette en or, la giletière,
la redingote. Sur la tête, un chapeau : panama, canotier
... Dans la poche, la montre à gousset.
Sous le pantalon, ils portaient un caleçon en tissu qui
descendait jusqu'aux genoux.
Très coquettes, les femmes aimaient rehausser leurs beautés
de beaux bijoux en or.
Les boucles d'oreilles : zanneaux chenilles, créoles, tétés-négresse,
pommes-cannelle, pierres noires, grappes de vignes ...
Les colliers (ou chaînes) : colliers-choux, mailles-concombre,
chaînes forçats, ...
Les bracelets : joncs, semainiers ...
Sans oublier les bagues, les barrettes, les broches, les médailles.

Fêtes

- Le carnaval est
la grande fête par excellence. Elle commence le 1er dimanche
de janvier, le jour de l'Épiphanie, pour se terminer deux
mois plus tard, par le mercredi des Cendres.
- Pâques, le Vendredi
saint, voit une multitude de processions défiler vers la
majorité des calvaires de la Guadeloupe. Le dimanche rien
de particulier, mais le lundi, le punch coule à flot.
- La fête de l'anniversaire de l'abolition
de l'esclavage, à lieu
le 27 mai. Tout est fermé.
- La fête Victor Schoelcher,
le 21 juillet est un jour férié.
- La fête des Cuisinières,
à Pointe-à-Pitre, à lieu le jour
de la fête de saint Laurent, leur saint patron. Aprés
la messe à la cathédrale, les cuisinières
de l’île vêtues de leurs plus belles robes traditionnelles,
défilent dans les rues de la ville, paniers au bras ou
sur la tête.
- La fête de la Saint-Barthélemy,
le 24 août. Ce jour est prétexte à de nombreuses
manifestations nautiques et folkloriques.
- La Toussaint, les cimetières
sont illuminés par toutes les bougies qui sont placées
autour des tombes fleuries. Les familles s'assoient sur les tombes
et trinquent avec les morts.
- Les Chanté Nwel,
sont des cantiques, glorifiant
la naissance prochaine du Christ rythmé par les Ti-bwas,
siyaks, Cha-chas et Gwo-kas, sur des aires de biguine, de mazurka,
etc.... . Dès le premier jour de l'Avent et ce, jusqu'au
25 décembre, la campagne et les villes résonnent
de "Chanté Nwèl" (celui de Vieux-Habitants,
qui fait revivre la tradition, est le plus réputé).
- Nwel,
la neige en moins mais la chaleur et les bains de minuit en plus.
La nuit de Noël, commence obligatoirement, par la traditionnelle
messe de minuit.
Car Noël est avant tout une fête chrétienne
(90% environ de la population est d'obédience chrétienne).
Ensuite, place à la fête et le "chanté
Noël" reprend avec vigueur toute la nuit, on chante
et on festoie grassement de maison en maison, jusqu'au petit matin.
De nos jours, le sapin (de plastique) et la dinde aux marrons
venus tout droit de Métropole, ont un peu modifié
l'image du Noël Tropical, avec la branche de filao décorée
de papier et de rubans de couleurs.
Les tables traditionnelles sont encombrées de mets, tous
délicieux les uns que les autres (boudins, pois d'angole,
jambon de noêl, etc..).
- Les fêtes patronales,
en dehors du carnaval, ces fêtes permettent de mieux comprendre
et d'apprécier la Guadeloupe.
- Le Tour de la Guadeloupe.
Grands amateurs de cyclisme, les Guadeloupéens se passionnent
pour cette compétition qui a lieu en août. Le jour
de l'arrivée à Pointe-à-Pitre, c'est le délire.
Gros embouteillages et énorme fête.
- Les courses à la voile
: tous les 4 ans, la Route du Rhum, la plus célèbre
des transatlantiques en solitaire, relie Saint-Malo à Pointe-à-Pitre.
Si vous êtes sur « l'île papillon » au
moment de l'arrivée, n'hésitez pas, belles animations
sur les pontons.

Dessertes
aériennes et maritimes 
La Guadeloupe est reliée par air et mer à la métropole,
à la zone caraïbe, aux Etats-Unis et à l’Amérique
du Sud. Parallèlement à l’aéroport
international Le Raizet de Pointe-à-Pitre, des aéroports
secondaires ont été ouverts à Marie-Galante,
La Désirade, aux Saintes et à Saint-Barthélémy.
Pour répondre à la forte croissance du trafic aéroportuaire,
un nouvel aéroport « Pôle Caraïbes »
a été construit et mis en service. De nombreuses
liaisons inter-Caraïbes sont assurées aussi par bateaux.
Au cours de l’année 2001, 1.444 navires passagers
ont fréquenté les ports de la Guadeloupe. Le nombre
de passagers a atteint 1.274.437 personnes en 2001. Le port de
Pointe-à-Pitre sert de plus en plus de port-base pour les
croisières, le plaçant ainsi parmi les premiers
ports français de croisière.
Le trafic inter-archipel, essentiellement détenu par deux
compagnies, concerne environ 700.000 personnes.
En 2001, le nombre d’avions commerciaux transitant par la
Guadeloupe a atteint 30.064 mouvements. Le trafic passager s’établit
à 1.896.044 passagers en 2001, la destination aérienne
la plus fréquentée restant Paris.
L’aéroport Pôle-Caraïbes est desservi
par 13 compagnies régulières représentant
96,9 % du trafic : 15 autres transporteurs proposent également
des vols charters.
En 2006, la progression du trafic aérien de passagers est à attribuer principalement aux réseaux « Martinique-Guyane » et « Métropole-Europe » en hausse de respectivement 4,3 % (+16 126 passagers) et 1,3 % (+13 207 passagers), ainsi que, dans une moindre mesure, aux vols « Domestiques » ou « Caraïbes-Amérique du Sud ».
Les passagers sur le réseau nord-américain sont quant à eux en recul de 4,7 %. Afin d’attirer un plus grand nombre de touristes en provenance de cette région, les Conseils Régionaux de la Guadeloupe et de la Martinique ont soutenu la compagnie américaine Delta Air Line qui a inauguré, le 13 décembre 2006, une ligne régulière entre Pointe-à-Pitre et Atlanta où elle dispose d’un hub avec 240 destinations dont la plupart des grandes villes d’Amérique du Nord. De plus, les compagnies Maestro et Sky Service2 relient Québec et Pointe-à-Pitre pour la haute saison 2006/2007.
A noter que Corsair assure également une nouvelle rotation Paris-Brest-Pointe-à-Pitre.
Et que depuis le 12 juillet 2006, Air Antilles Express a ouvert une ligne Pointe-à-Pitre/Saint-Barthélemy.
En 2006, les compagnies régulières détiennent 98,8 % de part du marché du trafic aérien, le nombre de passagers progressant de 2,0 %. La compagnie Air France (35,6 % de part de marché) est demeurée la première compagnie aérienne de la Guadeloupe en dépit d’une baisse de 3,1 % de son trafic passagers. Le même constat peut être fait concernant Corsair dont le nombre de passagers transportés a reculé de 1,7 %. A l’inverse, les compagnies Air Caraïbes et Air Antilles express ont enregistré une hausse de leur fréquentation de respectivement 10,2 % et 10,9 %. Par ailleurs, les compagnies nord-américaines comme Air Canada et
American Eagle ont continué de subir des pertes de passagers de respectivement 10,4 % et 23,3 %.
Malgré une baisse de 4,3 % du nombre de passagers transportés, la part de marché des compagnies aériennes non régulières reste à peu près stable par rapport à l’année précédente
(-2,4 points depuis 2000).
Au cours de l’année 2006, les compagnies aériennes assurant les vols réguliers transatlantiques ont renouvelé leur flotte. Air France a en effet acquis pour 1,4 milliard d’euros, sept Boeing 777-300 de 474 places dont trois destinés à succéder aux Boeing 747 en place sur les Antilles depuis les années 1970. Le vol inaugural du premier Boeing 777 a atterri à Pointe-à-Pitre le 12 juin 2006. A la même période, Corsair a reçu cinq nouveaux Boeing 747-400.
Air Caraïbes a quant à elle mis en service un Airbus A330-300 augmentant sa capacité d’accueil de 50 sièges. Elle a également débuté la modernisation de sa flotte de jets régionaux par l’acquisition en décembre 2006 d’un Embraer 175 de 78 places qui dessert Cuba (ligne devenue régulière à partir du 10 février 2007) et devrait acquérir en novembre 2007 un Embraer 190 d’une capacité de 100 sièges.
En savoir plus :
Air France
Air Guadeloupe
Air Caraibes
Corsair


Médias

La presse écrite en Guadeloupe compte un quotidien régional
(France Antilles) et plusieurs périodiques dont plusieurs
organes de groupes et formations politiques. On trouve aussi les
journaux et les magazines édités en métropole.
Le service public de radio-télévision est assuré
sur deux canaux par RFO (Réseau France outre-mer) qui retransmet
des programmes de France Télévision, d’ARTE
et de France 5 et produit des programmes régionaux (résumé
du journal quotidien en créole).
Plusieurs chaînes de télévisions privées
existent sur l'île, notamment "La Une Guadeloupe",
"Canal 10", "Eclair Télévision".
Depuis fin 1998, la télévision par satellite ainsi
que le câble sont accessibles, assurant ainsi une offre
de programmes comparable à celle de la métropole.
Les radios locales privées sont très nombreuses
et témoignent d'une grande vitalité.
En savoir plus :
RFO Guadeloupe
Source : Ministère de l'Outre-mer