Seconde dépendance proche de la Guadeloupe par sa superficie, 22 km².
Longue de 11 km et large de seulement 2 km, elle culmine à
276 m de haut à Grand-Montagne. La population de Désirade
( les Désiradiens ) s'élève aujourd'hui à
1620 habitants. A l'écart des flux touristiques, la Désirade
demeure l'île Guadeloupéenne par excellence, car
son mode d'existence est resté le plus proche possible
de la tradition. C'est une île mystérieuse où
l'on découvre des iguanes et des agoutis (sorte de lièvres),
dans un décor de cactus, d'orchidées et de cotonniers.
Ici la faune et la flore sont riches en variétés.
Elle doit son nom à la joie de Christophe Colomb, la
découvrant après de longs jours de mer, le 2 Novembre
1493. Son nom a pour origine le nom espagnol "désirada",
la désirée.
Située à 8 km de la pointe des Châteaux, c'est
une île qui s'étire d'ouest en est sur 11 km de long
et 2 de large.
Son chef-lieu et port principal est Grande-Anse.
Elle est caractérisée par une barrière de
montagne qui occupe sa plus grande partie et une frange littorale
de 100 à 200 m où se trouve la partie habitée
avec de nombreuses plages protégées par la barrière
de corail. Son point culminant, la Grande-Montagne, atteint 273
m.
Des sentiers sillonnent la montagne et permettent de découvrir
le versant nord, aux falaises sauvages, à la végétation
dense où seuls vivent les oiseaux. On y trouve beaucoup
de plantes rares ou en voie de disparition.
Ses ressources principales sont la pêche ainsi que l'élevage
de moutons et cabris. Le tourisme commence à se
développer, surtout auprès d'une clientèle
d'amoureux et de passionnés de la nature.
Histoire :
Du 3ème au 16ème siècle après
J-C : elle fut occupée par des amérindiens.
Cette occupation est confirmée par la présence de
nombreux sites archéologiques répartis sur l’ensemble
de l’île.
En 1648 : Elle incorporée au domaine
de la compagnie des îles d'Amérique et au gouvernement
de la Guadeloupe.
En 1649 : Elle devint par la suite propriété
du Seigneur Boisseret, beau-frère du Gouverneur de Guadeloupe,
M. Houël.
En 1664 : La Désirade est rachetée
par la Compagnie des Indes Occidentales.
En 1674 : L'île est intégrée
au domaine royal est devient officiellement une dépendance
de la Guadeloupe.
La sécheresse et la dureté de ses sols, firent le
pays abandonner toutes cultures.
En 1728 : Les premiers lépreux arrivent
sur l'île, choisie comme lieu de relégation.
Ils n'étaient uniquement visités que par les soeurs
de la charité qui portaient assistance aux malheureux.
En 1763 : Début de la déportation
des mauvais sujets du royaume de France, tels quelques les indésirables
colons issus de familles nobles.
Les années suivantes ne furent guerre plus joyeuses, l'île
fût destinnée aux proscrits, aux bâtards!!!,
ainsi que tous les indésirables du continent.
A partir de 1763 : La Désirade va
également devenir une prison, construite aux Galets, à
l'opposé de la léproserie.
En 1767 : La prison ferma ses portes, et
un terme fut mis aux déportations.
En 1779 : L'île abrite 1100 habitants
: 322 blancs, 778 nègres. Les soixante habitations de l'île,
sont vouées à la culture du coton et aux cultures
vivrières. L'épisode révoluionnaire met fin
à la domination des Grands Blancs, poursuivis pour trahison.
En 1848 : Avec l'abolition de l'esclavage,
le système des habitations s'effondre. Certains Grands
Blancs quittent l'île et une racialisation de la structure
sociale se met en place.
En 1865-1866 : Une épidémie
de choléra entraine la création du cimetière
des Galets qui "accueille" alors 17% de la population
de l'île.
En 1904 : L'ancienne chapelle des aliènes
de St Claude fut démontée et remontée à
la Désirade.
En 1920 : Une société cotonnière
s'installa à Baie Mahault. Celle-ci cessera ses activités
en 1928.
En 1936 : Une nouvelle léproserie
fut construite.
En 1950 : La première liaison aérienne
avec la Guadeloupe vue le jour.
En 1956 : La léproserie ferma.
En 1960 : L'électricité arrive
dans l'île; vingt et un ans plustard, la conduite d'eau
sous-marine fut inaugurée.
La Désirade à connu des montées de violence
et en connait encore, comme en témoigne l'assassinat de
son maire, Mathias Mathurin, en 1995.
A voir. A faire